Apollon Von Zoller
Apollon avait travaillé toute la sainte journée. Essayant de rattraper son retard dans sa traque efficace… les deux derniers jours il avait été enfermé chez lui sans possibilité de sortir pour avoir désobéi. Pour, apparemment, réfléchir à ses actes. Et il l’avait surement bien mérité. Il avait donc travaillé très dur aujourd’hui pour remonter dans l’estime des nobles. Entre les supplications d’une mutante qui voulait qu’il la laisse partirait, il l’avait regardé avec un léger rictus dédaigneux, presque mauvais en lui certifiant qu’il était trop tard pour elle, qu’elle n’avait cas être de leur côté avant.
Après l’avoir ramené sans ménagement auprès des nobles, il put faire sa première sortie libre depuis trois jours. Et heureusement car aujourd’hui, il avait un projet. Il comptait se débarrasser de ses médicaments.
Il avait également pris un gros risque en ne prenant aucune pilule depuis quelque heure et les effets se faisait ressentir. Il se sentait instable et une multitude d’émotion lui tirailler les entrailles…
Il avait cependant pris des médicaments dans un cas de force majeur… Au cas où ça échouerait…
Mais le jeune homme comptait sur les pouvoirs de Warren, un étrange individu rencontrer il y a trois jours.
Il s’assit sur la fontaine au lieu de rendez-vous. Espérant qu’il ne se verrait pas posé un lapin maaais, vu l’opportuniste que l’homme semblait être, il viendrait ne serait-ce que pour un peu d’argent. Encore faut-il que ça réussisse.
Il attendit un petit moment, les yeux levé au ciel avant de sentir une présence. Il baissa la tête pour que ses yeux verts se posent sur Warren qui était bel et bien venu.
- Ah. Bonjour Warren ! J’espère que ça va marcher !
Il lui jeta un petit air narquois et hautain.
- Ce serait dommage que le petit Warren ne finisse dans une tornade géante s’il venait à échouer.
Il se redressa et se rapprocha de lui avec un mince sourire.
- Alors, alors, c’est par où ?
Warren Sullivan
Warren s'était levé tranquillement. Dans les ruines de sa maison, il n'y avait rien de plus calme. L'air sentait le printemps et l'herbe recommençait à pousser, toujours plus vivace. Il detonnait dans ce paysage sauvage, habillé élégamment de son grand manteau noir et de ses bottes genouillères. Il traversera le bidonville, comme à son habitude, faisant des signes à ceux qu'il connaissait. Il passa par l'immense porte, les gardes commençaient à le connaître et même si ils ne savaient pas pourquoi ils lui faisait confiance, ils lui ouvrait quand même ! Heureux hasard... diras-t-on. Warren Sullivan traversa la cité sans plus attendre, d'un pas confiant. Il était un peu ennuyé de cette journée, après tout il allait devoir entraîner un jeune mutant, traqueur qui plus est, totalement incontrôlable. Ils comprenaient que les nobles lui fasse prendre des médicaments, sinon il ne serait d'aucune utilité. Pourquoi avait-il accepté déjà ? L'argent sûrement. Il n'avait jamais pitié des autres. Il s'arrêta, le voyant assis sur le rebord d'une fontaine, il haussa un sourcil en le voyant s'approcher, excité comme un gamin devant un sapin de noël. Petit ? Il s'était vu l'avorton ? Bah, être sous estimé n'était pas un problème, c'était même plutôt pratique.
"Hello Mister. Direction la sortie de la ville. Prêt à découvrir le monde extérieur ?"
Soupira t- Il avec un rictus en coin. Il refit le chemin inverse,se hatant, Apollon sur les talons. Arrivant vers la grande porte, il activa discrètement son pouvoir, soudoyant les gardes pour la 100 ème fois. La petite porte réservée aux militaires s'ouvrit. Warren était habitué à ce paysage mais ce n'était sûrement pas le cas du garçon. D'immenses plaines forestières s'étendaient au delà de l'impossible. En contrebas, il y avait la petite cité grise, pleine de cabanons, délabrée et sale. Il se tourna vers Apollon en commençant à descendre la pente
"On doit passer par là, fais toi le plus discret possible. Tu es avec moi, en théorie ça devrait aller."
Ils pénètrent la ville du dessous.
Apollon Von Zoller
Apollon suivit son "guide" qui l'emmenait on ne sait où... il n'était pas trop confiant, à dire vrai, mais il se laissa mener. Il pouvait paraitre bien naïf mais il savait que, peu importe ce qui lui arriverait, il s'en sortirait. Cet homme ne lui inspirait pas confiance du tout. Si le mot "louche" avait une incarnation, ce serait lui. Mais le pouvoir de l'argent faisait bien les choses et Warren avait surement des liasses de billets qui lui avait poussé à la place des yeux.
Mais au final, il s'en fichait bien, tant qu'il l'aidait.
Il suivit Warren, obtempérant, regardant discrètement. Il regretta bien vite sa petite maison de noble...
-c'est quoi cet endroit...
Murmura t-il avec une nouvelle oeillade méprisante. Il se stopa un instant avant de reprendre sa marche et de rattraper Warren, ne préférant pas se laisser distancer.
- tu habites vraiment par ici..? Hmm...
Le stress monta en lui. Cet émotion qu'il ne connaissait que peu avec ses médicaments maaais.. vu qu'il les avait pris il y a quelque heure... un vent froid souffla dans sa direction "oooon reste calme et on respire". Mais le vent était comme lui et il n'écoutait que très peu. Une bourrasque souffla à contre sens, s'engouffeant dans l'allée aussi forte que le niveau de son stress surement. Il respira un bon coup et marmonna.
-aller, Warren... dis moi que tu habites tout prêt...
Warren Sullivan
Apollon semblait bien plus angoissé que prévu. C'était normal, il ne connaissait rien de cet endroit. Il ne savait pas. Et ça, c'était surement horrifiant. Ils descendirent dans la basse ville, Warren marchant devant, esquissant des sourires à tout va. Il y avait de la fumée, de la boue, des animaux, des gens habillées vulgairement ou avec des haillons. Ils contrastaient bien avec cette pauvreté extrême. Certains leur lançait des regards mauvais et rancuniers. Mais la plupart connaissait le jeune leader, et c'était tant mieux. Le mutant ressentait la frayeur grandissante du jeune homme qui le pressait d'avancer. Il lui lança un regard interrogatif avant de soupirer, se passant une main dans les cheveux "Tu n'as pas pris tes médocs ? Bon, écoute, il va vraiment falloir apprendre à gérer ton stress... On est loin de la ville. "Il se stoppa, une brise lui soufflant dans le visage. Il grimaça, et ralentit, posant une main sur son épaule. Il enleva ses gants d'un geste sec, les rangeant dans sa poche, et se pencha vers lui, lui prenant la main. "Reste calme, on y est presque." Ses yeux s'illuminèrent d'une lueur dorée. Le contact physique permettait de transmettre les émotions beaucoup beaucoup plus facilement. Pas interférences. Il influa doucement une tonne d'émotions positives. La confiance, la joie, la tranquillité, le calme... Il anesthésiait toutes ses pensées négatives. Cela dura quelques instants, puis ils se dirigèrent rapidement vers l'extérieur, traversant le bidonville et son ambiance sordide. Ils arrivèrent bientôt vers un immense champ doré. Ils devaient le traverser, mais tout était déjà plus calme.
Apollon Von Zoller
Apo n'était plus sûr de vouloir continuer. Cet endroit était presque effrayant et puait la corruption et la galère. Que dirait les nobles s'ils apprenaient qu'il s'était rendu là ? Les traqueurs n'avaient le droit de s' y rendre qu'exeptionnellement sous ordre du dictateur et en duo. Il enfraignait pour la deuxième fois les règles et il risquait une nouvelle grosse punition. Mais il en avait besoin. Il ne voulait plus être dépendant. Il pouvaut très bien leur être fidèle sans moyen de pression!
- évidemment que je les ai pas pris, si on veut essayer quoi que ce soit, je devais ne pas les prendre quelques heures avant ou cela influencerait différemment ton pouvoir sur le mien.
Après tout, les médicaments anesthésiait ses émotions et luttait contre tout sentiment. Si Warren utilisait son pouvoir son méthabolisme réagirait en auto défense eeet... ce serait un pur échec ou un carnage.
Et vu la fourberie de cet homme, si sa vie était en jeu, il le tuerait comme un humain normal le ferait surement. Avec un couteau ou un pistolet. Il s'en doutait bien.
Warren avait ralenti pour le toucher, il se crispa lorsqu'instantanément une vague d'émotion positive se déversa dans son corps. Il se raidit, se calma, mais le vent ne s'avoua pas vaincu, il souffla violemment sur le rebord d'une fenêtre où un pot de fleur reposait tranquilement avant de basculer, il l'esquiva, tirant Warren avec lui en soupirant quand le pot se fracassa. Oui, vivement qu'ils arrivent. Mais il se sentait malgré tout plus.. serrein.
Bientot, il arrivèrent vers un grand champ. Ses yeux s'illuminèrent, impressionné.
-mais c'est que c'est presque joli...!
Il s'appaisa aussitot. Il fallait donc traverser ? Il observa alentour, tendant de deviner.
-tu vis dans une cabane ? Une vieille masure ? Dans un arbre ? Dans.... un chalet ? Non... en fait tu es riche et tu vis dans un manoir ?
Warren Sullivan
Warren levait les yeux au ciel, soupirant avec un air semi ennuyé, semi amusé. Il aurait pu en prendre en quantité réduite, ne pas en prendre du tout d’un seul coup était tout aussi dangereux que d’en prendre trop. Il le guida dans le champ, observant son air ébahit par l’immense champ balayé par le vent. Malheureusement, c’était des cultures nobles, personne n’avait le droit d’y toucher. Les petites cultures des plus pauvres étaient souvent réunies sur des petites parcelles et pas aussi productives que du blé. Il y avait cependant un petit chemin, zigzagant élégamment entre les épis. Il respira l’air frais de la campagne, puisant sur ces sentiments-là pour continuer à les transmettre à Apollon. Il semblait un peu moins nerveux, mais ce n’était pas encore ça. Il se demandait s’il allait y arriver. Peut-être pas du premier coup. Mais il mettrait du cœur à l’ouvrage haha ! Allez mon vieux, aide ce gamin et pense à ta paye prochaine. Il eu un rire léger, ses boucles brunes flottants sur son visage
« Je vis dans une grande ferme. Aménagée à ma sauce bien sûr. Je n’ai pas trop une tête à élever des cochons en labourant la terre, hein ? »
Se moqua t’il en mimant un geste de quelqu’un battant la terre, une grimace sur la figure. Il haussa les épaules avec désinvolture
« J’y stocke mes archives. Des bouquins, des collections, des appareils, de la musique… Et d’autres choses bien sur. Tout ce que tu vois ici était une ville, avant. Et on trouve pleins de trucs intéressants dans les ruines. Rien dans les nouvelles villes. Alors je me suis mis un peu à l’extérieur. »
Il plissa les yeux. En bordure des champs, a l’orée d’une immense forêt, se dressait une petite bâtisse, battue par le vent et les intempéries. En pierre, rustique, mais de grands rideaux colorés flottaient aux entrées.
Apollon Von Zoller
Apollon se stoppa. C’était joli. C’était calme. Il n’y avait que très peu de bâtiment pour ne pas dire zéro… excepté… il y avait une maison. Ou du moins ce qui y ressemblait. Rien avoir avec ce que les nobles avaient. C’était simple et charmant. Ca devait donc être là… non loin de la forêt… c’était mignon. Il accéléra l’allure, curieux.
- C’est là, dit ?
Il se tourna précipitamment vers la maison et n’attendit même pas Warren qui trainait derrière comme un vieux quinquagénaire. Mais de toute façon, les lieux, il les connaissait que trop bien car il vivait là. Pour Apo, c’était très nouveau. Ça ne sentait pas la pollution, et ce n’était pas bruyant comme la ville. Il tourna autour de la bâtisse, comme un prédateur en inspection. Pas de sniper cacher dans les arbres, ça commençait déjà bien.
Il se détendit à nouveau et revint sur ses pas, s’approchant de ce qui semblait être une porte. Il attendit devant, patiemment.
- Tu as plein d’animaux ?
Se renseigna le garçon en jetant des œillades sceptiques à gauche et à droite. Et de se reprendre, sachant qu’il n’était pas là pour ça.
- Bon… Dépêche toi un peu, j’ai hâte de commencer !
Warren Sullivan
L'autre semblait extrêmement curieux de connaître un habitacle différent des grandes tours métalliques et bétonneuses de la ville. Il le laissa faire, un vague sourire fier en coin. Si l'autre l'avait vu, quand il était arrivé ici. Une ruine. Détruite par le temps et les animaux. Il avait tout reconstruit avec patience et après 2 années, c'était un logement décent. Il avait sa bibliothèque, son labo, sa collection et ses alcools, que demander de plus ? Il hocha doucement la tête en ricanant "Je ne suis pas fermier, mais j'en ai quelques uns. Pourquoi ? tu veux faire du poney ? " Se moqua t-il. Un peu rustique à dire, mais il avait des chats, des poules, une chèvre et un cheval. Pas très glorieux. Ils étaient de l'autres côtés, a vrai dire, c'était souvent les autres qui s'en occupaient pour lui. Mais c'était des denrées précieuses, car les bombardements nucléaires n'avaient pas détruit que les hommes. L'autre était surexcité. Il grimaça en croisant les bras "Ouais, ouais, éloigne toi de ma piaule, on va se mettre là-bas." Dit il en désignant une espace de petite place dalée, vestige d'une ancienne ville surement, rien n'y poussait. Il y s'y dirigea sans plus attendre "Bon, tu as compris comment fonctionnait mon pouvoir ? Je peux te transmettre ce que je veux. Tu as une préférence pour les émotions ? Je te préviens, on ne réussira pas peut-être du premier coup. Ton pote le vent à l'air un peu... Capricieux?"
Apollon Von Zoller
Cet endroit était charmant. Et deja il se sentit bien. L'air était plus pur. Et quand ça parlait d'air, il aimait ça.
Il ne se pria pas pour rentrer. Observer chaque recoin. Comparé à, dans la ville, son pouvoir ne se manifesta pas méchamment.
Apo protesta.
-je voulais voir l'interieur de ta maison.
Frustré il soupira et rejoignit Warren en répondant.
-oui, il est capricieux. On fait pas toujours une très bonne équipe.
Et inutile de dire qu'avoir le vent comme meilleur allié avait ses avantages, son pouvoir résidant dans ce qui faisait vivre un être vivant après tout. Mais il connaissait les représailles s'il poussait son pouvoir trop loin.
Il se rapprocha encore un peu en l'observant avec insistance. Cet homme restait peut être son dernier espoir de pouvoir un jour se detacher de sa dépendance aux nobles..
-c'est pas grave si on réussi pas tout de suite... je patienterai!
Il inspira et declara
-les effets secondaires des medicaments sont que je ne peux que ressentir les émotion de base(joie, tristesse, peur, colère, dégout, surprise). Je l'ai ressens très peu quand un medicament fait effet puis plus, après quelque heure. En fait, faudrait que je ne prenne pas de médicament pendant un jour pour commencer à ressentir les émotions secondaires. Le mieux serait que je commence par une émotion simple dont je connais deja un peu le ressenti ? Commence quelque chose comme... de la joie, voila!
Warren Sullivan
Warren grimaça en fronçant les sourcils d'un air agacé "Non, j'ai aucune envie que tu detruises tout." C'est vrai que il y avait des choses précieuses et fragiles. Une bourrasque et hop ! Il n'osait même pas l'imaginer ! Les collections d'une vie, sachant que la sienne serait sûrement courte. Vu à quel rythme il consommait. Ils allèrent sur la petite place. Apollon semblait plus serein et c'était une bonne chose, mais un vent désagréable soufflait toujours, faisant voler ses boucles brunes. Il hocha doucement la tête avec un demi sourire, écoutant les explications du plus jeune. Il enleva son manteau, le posant plus loin et s'assit au sol en tailleur, invitant l'autre à faire de même. "Bien, donc si tel est ton désir. Je vais commencer doucement et grimper en intensité, tu me dis si jamais ça devient dangereux." Il lui prit les mains, ses yeux ayant prit une teinte dorée. Il engagea le contact. Visuel, physique et mental. Il influa tranquillement le souhait de l'autre : la joie. Ce n'était pas un sentiment qu'il utilisait beaucoup, pas très utile pour manipuler. Mais devoir oblige. Il se concentrait et faisait son travail sérieusement, pour une fois. Halala il était tombé bien bas. Il faisait monter progressivement ce petit sentiment à quelque chose de plus gros. Une joie saine, heureuse, qui faisait battre le coeur. En général il convoquait les sentiments positifs qui nichaient au creux de la personne, mais il ne savait jamais à quoi les autres pensaient quand il faisait ça. Ramener des traumatismes ou des souvenirs heureux revenaient du pareil au même pour lui.
Apollon Von Zoller
Apollon optempéra, il s'était assis et leur position lui donnait l'impression d'entrer dans une secte. L'idée le fit sourire. Autour d'eux, le vent s'énervait toujours. Malgré le calme du jeune blond, le manque des médicaments se faisaient ressentir.
Il lui prit les mains. L'air de Warren était sérieux et plutot concentré. Comme quoi même un guignol pouvait faire les choses bien.
Il ferma les yeux un instant. Il revoyait ses parents. Il ne lui en voulait pas. Il souriait avec leur air bienveillant. Et son chat aussi, cette vieille minette au pelage hérissé.
Le vent s'accéléra autant d'eux, la puissance était tel que des debuts de tornades se créaient. Par securiter il lacha Warren dans un long soupire.
Il lui jeta un regard déterminé et recommença. Nouvelle vague de pensée positive, un sceau sorti de nul part vint s'écraser contre lui. Saleté de vent acariâtre...
Malgré le fait que Warren montait en graduation dans les échelles de force, le vent en faisait cas sa tête et semblait même se moquer de lui.
Ils essayèrent donc à plusieurs reprise sans renoncer. Et il aurait bien voulu abandonner, pensant que sa cause était perdue!
Pourtant au fur et à mesure, quelque chose se modifia légèrement.. cela devenait légèrement plus calme. Peut être que ça s'améliorait finalement..?
-oh! Attends, recommence, je crois que ça va mieux! Lança t-il l'oeil brillant.
En effet, malgré la tempête qui semblete tourner autant d'eux, il ressentait quelque chose de plus calme. Il espérait que ce ne soit pas le pouvoir de Warren qui lui fasse de fausse joie!
Warren Sullivan
Ils passèrent plus d'une heure à tenter différentes choses. Une heure à puiser dans son pouvoir comme dans un puit infini. Ho oui, les émotions étaient sans limites, il suffisait d'un peu d'imagination. Mais le porteur s'épuisait malgré tout, ce n'est pas comme si il était particulièrement fort physiquement... plutôt dans le genre corps de lâche. Le vent avait tournoyé, s'était énervé, calmé avant de repartir de plus belle. Heureusement qu'il était concentré ! Sinon il se serait ramassé plus d'une chose sur le crâne ! Il commençait à suer et les prémices d'un violent mal de tête se faisaient ressentir. Il ouvrit un oeil, voyant des étoiles en grommelant. Au moins, l'autre était plus patient que ce qu'il pensait. Il avait atteint une grande intensité dans la félicité qu'il faisait ressentir à Apollon. Mais à cela il injecta d'autres petits sentiments, liant l'utile à l'agréable. Il s'apprêtait à demander une pause, ne voulant pas tomber dans les pommes. Et puis ce vent..! Mais l'autre l'arrêta dans son élan. Il resta attentif. C'est vrai, le vent semblait être plus...docile ? Comme si il s'était habitué à la présence de Warren, intrusive. Ce n'était pas si éloigné d'un chat ou d'un chien. Il haussa les épaules
"Je n'ai pas changé grand chose par rapport au reste. Mais sache que ta joie est à son paroxysme." Il serra ses mains, essayant de rester calme.
"Le vent a l'air moins..énervé ? Il est joueur celui là. "
Peut être que cette petite entrevue n'avait pas été si inutile que ça. De gros nuages passaient devant le soleil, peignant le monde en gris. Il faisait froid.
Apollon Von Zoller
Apollon souffla. Après avoir remarqué que le vent se calmait, il commença à ressentir les puissants effets de la fatigue. Pourtant il aurait voulu continuer, surement qu’il y arriverait ! L’optimisme, l’enthousiasme, il se dit bien que c’était un coup de Warren et le voilà et le voilà totalement sûr qu’ils n’échoueraient pas.
Pourtant il le vit clairement, Warren semblait épuisé. Il n’était pas invincible, les pouvoirs avaient les mêmes effets sur le corps qu’un peu.. de sport. Au bout d’un moment on s’épuise. Pourtant il voulait être certain que tout cela n’était pas inutile, que le vent s’était calmé, qu’il devenait gérable…
- Le vent est très joueur, oui. Mais avant de faire une pause, je veux essayer une dernière chose !
Quelque chose pour être sûr qu’il y avait du mieux. Et si ça ne fonctionnait pas ? Bah, dans ce cas ce serait dangereux. Mais il s’en doutait bien. Warren avait un moyen de secours au cas ou ça tournerait mal. Mieux valait-il perdre une vie et un peu d’argent que sa propre vie. Dans son cas, cela lui importait peu, il voulait juste essayer et voir si tout se passerait aussi mal que ce jour là…
- As-tu une arme sur toi ? J’me doute bien. La seule fois où j’ai fait ça, ça a fini en fiasco, donc, euh… si tu dois te servir d’une arme tu peux.
Oui. Dis comme ça, ça pouvait paraitre extrêmement louche. On pourrait s’attendre à tout. Il se releva, toujours à moitié épuisé et se rapprocha de l’autre surement tout aussi mort de fatigue que lui. Warren était toujours assis, ça faisait très… Grand gourou autour d’une bougie qui attendait de voir jaillir un esprit. Et le seul esprit ici présent, s’était lui, l’esprit du vent qui, ironiquement n’arrivait pas vraiment à l’apprivoiser. Il l’observa de ses yeux verts puis haussa les épaules « au pire, si ça foire… ». Il se pencha juste au dessus de Warren et vint lui poser une main sur l’épaule et l’embrasser tout naturellement avant de reculer un peu. Comme il s’y attendait, le vent s’accéléra comme une rafale infinie et indomptable, brisant les branches de certains arbres avec une violence extrême… avant de se calmer. Il souffla doucement et recula doucement encore d’un pas.
- Oh ben dis donc… la seule fois où j’ai fait ça avec une fille, ma chambre s’est transformée en grosse tornade et je ne suis même pas sûr que la fille ait survécu… C’est depuis là que je n’ai plus eu le droit d’avoir la moindre relation avec quiconque, c’est fou ça… Il y a quasiment eu aucun dégât…
Une branche d’arbre atterrit non loin les avertissant de ne pas se réjouir trop vite. Mais c'était prometteur. Il sourit œil pétillant. Ils avaient bien mérité leur pause!
Warren Sullivan
Warren s’apprêtait à dire que oui il avait des armes, mais que ce que l’autre s’apprêtait à faire était surement une idée de merde mais… Hu ? Il avait relevé la tête avec une moue contrainte, mais c’est tout simplement que les lèvres de l’autre s’écrasèrent sur les siennes. Sérieusement ? Cela ne lui fit rien. Mais il était…Surpris d’une telle initiative. Surtout de la part d’un petit naïf comme Apollon. Sale gosse… L’embrasser sans sa permission ! Il esquissa un sourire de requin en l’observant. Il lui aurait bien rendu la monnaie de sa pièce et deux fois le double, mais il n’avait pas envie que sa baraque se fasse ramasser par une tornade. Alors il se leva simplement, s’époussetant brièvement et s’approchant de l’autre. Il posa une main délicate sur sa joue, avec un large sourire « Fais gaffe, ne joue pas avec le feu. Par ailleurs, tu pourrais prévenir. Si ça n’avait pas marché, je serais peut-être mort. » Il leva les yeux au ciel. Mais ça tu t’en fiches, et moi aussi d’ailleurs. Il le lâcha, s’étirant en grimaçant. Ses tempes le vrillaient et des papillons noirs volaient devant ses paupières. Aie, il avait bien mérité son verre de cognac.
Il soupira avec une petite grimace
« Tu pourras rentrer, seulement quand tu arriveras à laisser le vent dehors. Tu veux quelque chose à boire ? A fumer ? » Il eut une pause. Ha oui, il oubliait. Il avait affaire à un enfant, même avec son âge. Il avait toujours été traité ainsi par les nobles, certainement, comme une chose à préserver, alors pourquoi cela changerait-il ? Il ne se ravisa sans doute pas, se dirigeant vers le palier de sa porte de sa démarche guindée.
Apollon Von Zoller
La réaction de Warren l’amusa beaucoup, sa surprise se lut sur son visage et un instant, Apollon se douta qu’il comptait se venger avant de se raviser. Mieux valait-il ne pas tenter le diable des deux côtés. Le vent n’était pas encore stable malgré la forte amélioration. Il se contenta donc de poser une main sur sa joue avec une espèce de pseudo menace.
Il repensa à la seconde partie de sa phrase. Warren mort. Il ne ressenti pas une grande peine à cette idée mais qui l’aiderait après ça ? Non. Il avait besoin d’un Warren bien vivant ou alors il ne s’en sortirait pas. Alors oui ça avait été un peu risqué maaais… ils étaient tous deux en vie.
Et finalement l’homme se dirigea vers sa maison en le laissant dehors tant qu’il ne se contrôlerait pas entièrement. Il protesta brièvement mais les raisons étaient fort compréhensible. Il marmonna donc simplement un « non » quand il lui proposa de boire ou de fumer. Malgré sa grande envie d’indépendance, il ne comptait pas perdre de sa noblesse. Il attendit donc à l’extérieur, profitant de faire un petit tour très rapide des lieux. Extrêmement curieux par tant de nouveauté avant de revenir au point de départ où était revenu Warren avec surement de quoi se boire un coup.
- Ça fait 7h que je n’ai pas pris mes médicaments et je n’ai encore rasé aucune maison ! Se réjouit-il.
Il se rapprocha, toujours fatigué et se coucha. Oui il se coucha par terre. Le sol n’avait rien avoir avec le béton sal de la ville. Ici, c’était agréable, il n’y avait pas le stress du bruit, du monde, la méfiance de savoir si tu étais mutant, noble ou traqueur. Allongé il s’étira, ses grands yeux sur le ciel assombri. Il leva une main vers le ciel comme s’il allait l’attraper, d’un air concentré, il appela le vent à nouveau, une brise qui chassa les quelques nuages présents qui rendaient ce joli paysage si triste. A présent le ciel était dégagé mais il faisait toujours sombre. Ils s’étaient entrainés longtemps…
- Tu m’as jamais répondu, Warren… tu es bon ou mauvais ? Pourquoi n’arrives tu pas à choisir ton camp.. ?
Demanda-t-il distraitement, son regard toujours braqué sur le ciel.
Warren Sullivan
Warren pénétra sa demeure en soupirant, profitant du silence de la vieille bâtisse. Il ferma le rideau qui lui servait d’entrée, arpentant l’entrée remplie d’étagères poussiéreuses contenant toutes sortes d’objets. Il zigzagua entre les murs étroits et fournis de tableaux d’anthologie avant d’arriver à la cuisine. Elle aussi disons dans un…désordre ordonné ? Il s’attrapa une bouteille, la prenant à la main et servi tout de même une boisson pour enfant qu’il avait en réserve…Du coca cola semblait-il ? Il savait que ça ne se vendait plus en ville, mais il en avait. En fait, il avait toutes sortes de choses qu’il aimait bien accumuler et qui attendaient là, patiemment qu’on vienne s’en servir. Un jour, ou jamais. Ce jour était arrivé pour cette cannette rouge ! Il retourna dehors, passant la tête par la fenêtre en ne voyant pas Apollon.
Ha si. Il était étalé là-bas comme une carpette. Il leva les yeux au ciel. Bon dieu. Le marchandeur se demandait bien ce qu’il faisait là à trainer avec un gamin. Enfin gamin… ça dépendait du point de vue. Il avait l’âge d’un adulte et était assez grand pour le paraitre. Seulement, avec ses agissements et ses questions, difficile de le traiter en adulte. Ha tiens, en voilà d’autres… Se dit-il en s’approchant, s’asseyant à côté de lui en posant le verre. Il fronça les sourcils en l’observant avant de ricaner, avalant une grande goulée de sa superbe bouteille de cognac.
« Oui, ça semble marcher. Ha et bien… T’sais, je ne suis ni bon, ni mauvais. Tout dépend des points de vue. Du tien, je suis bon, car je t’aide et marchande avec les nobles. Du côté de certains, je suis mauvais, car je vends des choses pas très légales ou collabore. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises personnes, il n’y a que des actions. Pour moi, tu n’as ni tort, ni raison. Tu fais ce qu’on te dit de faire, mais regarde ! tu doutes. Tu t’en poses, des questions. »
Apollon Von Zoller
La réponse lui suffit. De toute façon il devrait s'en contenter. Son sens critique était peu developper. Les nobles voyait ça comme une menace. Pour eux, ils auraient préféré que tous les traqueurs restent des enfants. Docile, dépendant et ignorant. Mais Apollon voulait savoir, connaitre. Tous ses ordis avaient été redirigé vers la propagande du systèmes en place alors il se l'était joué à l'ancienne. Un truc qu'on ne peut pas piraté ni bloquer. Ce qu'on appelait un livre. Beaucoup de grands auteurs encore appréciê voir idolatré jusqu'à il y a peu voyaient leur livre bruler dans un petit feu de cheminer.
Jusqu'à il y a peu, il vénérait les nobles mais petit à petit il se rendait compre de beaucoup de chose. Notamment quand il fut puni. Il s'était engueuler relativement fort avec un noble. Le ton était monté. Certsine chose du noble avait été dite. Des choses, il se doutait bien, qu'il ne devait pas savoir.
Le jeune blond était surpris de la sincérité à laquelle Warren répondait à ses questions. Le type louche qu'il était, était finalement plus philosophe et malin qu'il ne l'aurait cru.
-je me pose des questions car je suis en droit de savoir. Et tu sembles le seul à avoir accepter de répondre.
Ses seuls alliés étaient les nobles, les traqueurs et les scientifiques. Que des gens, comme lui, lobotomisé par un système totalitaire qui ne laissait place à la réflexion. Mais Warren, sans la moindre crainte, lui parlait de tout, sans tabou, sans peur d'un jour se faire mettre en prison pour en avoir trop dit.
- Sartre a dit un jour "on a jamais été aussi libre que sous l'occupation". A dire comme ça, beaucoup on pensé qu'il était avec les nazi jusqu'à ce que sa phrase a vraiment été comprise, car sous un régime totalitaire, la moindre petite chose, la moindre réflexion par nous même prend de la valeur alors que dans une démocratie, la liberté nous semble être dû et on y pense pas. Aujourdhui je me sens libre car je suis venu ici de mon plein gré, contre toutes les restrictions des nobles. Je me ferai surement tué en rentrant d'ailleurs.
Il continua d'observer le ciel. Baillant à s'en décrocher la mâchoire.
-j'suis sûr que t'adore ma compagnie, avoue. En fait t'aime surtout répondre a mes questions, ça te donne des airs intelligents comme ça! Profite, j'apprends vite.
Il avait légèrement tourné la tête dans sa direction, un léger sourire en coin sur son visage.
Warren Sullivan
Warren avait observé l’autre d’un œil avant d’éclater de rire. Il posa sa bouteille après en avoir repris une gorgée et s’étira en grimaçant, levant les yeux vers le ciel dégagé. Hm. Ils ne voyaient que ça, de leurs tours d’ivoires. Le ciel. Mais s’ils avaient la décence de voir plus loin que leur petit royaume ils verraient des terres entières désertées des hommes. Il soupira en secouant la tête
« Non je ne t’apprécie pas. Mais j’ai accepté le job alors. Je suis bon acteur ».
Ricana t’il en secouant la tête avec désinvolture. Il se tourna vers l’autre en hochant doucement la tête, reprenant ce regard sérieux qui n’apparaissait pas si souvent sur son visage désinvolte
« Ouais tu es en droit de savoir. Enfin moi, je n’ai rien à perdre à te dire tout ça, même si au fond je m’en fiche complètement de ce que tu vas faire de ces informations. Cependant, prend garde, si les nobles découvrent que tu es "défectueux", ils n’hésiteront pas à te tuer ou te jeter. Pouvoir ou pas. »
Oui. Un mutant était comme une machine, si elle devenait incontrôlable elle était jetée aux ordures. Remplacée par une autre. Maintenant que le naïf Apollon doutait sur le monde qui l’entoure, il voudrait en savoir plus. Il serait peut-être en danger. Mais au final, ça ne lui faisait rien. Warren Sullivan n’était pas un être conciliant et il avait apprit à se détacher de son empathie. Il se redressa en époussetant son pantalon et ajouta
« Avant que tu partes, J’ai des ouvrages sur comment était le monde avant le mur si tu veux. Ou d’autres trucs. Je les ai appris par cœur alors je n’en ai plus besoin. Tu me les rapporteras la prochaine fois. » Non il ne voulait pas l’aider. Mais maintenant qu’il y était, autant jouer le jeu a fond.
Apollon Von Zoller
Apollon soupira avec dédain. Il avait vraiment du mal à cerner cet homme qui faisait tout par profi mais qui l'aidait sans aucune garanti d'en tirer quoi que ce soit. Enfin bon, il faudra qu'Apollon paie un peu sa reconnaissance.
-mais si, mais si tu m'apprécies, tu le sais juste pas encore.. ricana t-il avec amusement.
Il s'assit avec un large soupire. Il n'avait que peu envie de revoir la pollution de la ville. Surtout qu'il allait se faire embrouiller. Encore.
-moi en ce qui me concerne, je t'aurais largement préféré avec des oreilles, une queue, des moustaches et une fourrure soyeuse. En chat quoi.
Il n'y a pas meilleur ami qu'une petite bête... et Warren était bien troo faux et il ne se le cachait même pas.
-pour les ouvrages. Je ne pense pas que c'est une bonne idée que je prenne quoo que ce soit. Je suis un peu trop en sursi ces temps. Et c'est presque mignon comme tu as l'air de t'inquieter pour moi mais pas de problème, je saurai gérer. Alors Warren, on assune pas d'être trop gentil ? Ou alors tu as peur de moi et ma grande puissance ?
Il leva une main vers le ciel en rigolant. Il n'était pas sérieux. Mais bon, parfois il avait l'impression que Warren le prenait de haut. Alors oui, peut être bien qu'il était plus vieux mais là, il le traitait comme un enfant. Ou un attarder peut être. Mais Warren avait le savoir. Le savoir qui était une grande source de pouvoir. Alors oui. Cela l'intriguait.
-bon. Je veux voir l'intérieur de ta maison maintenant.. aller.. laisse moi voir je ferai attention!
Warren Sullivan
Un… Chat ? D’où lui venait cette réflexion étrange ? Bien sur que tout le monde voulait être un chat. Cela devait être incroyable. Il regardait droit devant lui alors que l’autre poursuivait son monologue dégoulinant. Il lui aurait bien éclaté la tête contre les dalles pierreuses, mais il se contient, haussant un sourcil avec un demi sourire. Lui ? Trop gentil ? Quelle blague. Ça ne rapportait rien d’être bon. Ou même gouverné par des émotions subjectives. Jouer, c’était bien mieux. Même si c’était faux, cela valait toujours mieux. Il posa un instant ses yeux bruns sur le jeune homme. Il se demandait comment il serait, s’il avait été jeté dehors, et pas conservé par les nobles comme une petite poupée. Il serait beaucoup moins innocent et peut être aussi cynique que lui. Autant ? Non, impossible. Alors oui, il le prenait de haut. Mais il le faisait avec tout le monde, Apollon ne devait pas prendre ça a cœur. D’ailleurs, ça attirait bien souvent des ennuis au charlatan. Il grogna lorsque l’autre insista une nouvelle fois pour entrer chez lui. Il se passa une main dans les cheveux en soupirant
« Tu ne me lâcheras pas avec ça hein ? Bon, viens, mais ne me lâche pas d’une semelle. Je te jette dehors si tu touches à un seul truc. »
Malgré son ton visiblement exaspéré, il gardait son éternelle sourire en coin. Il pénétra de nouveau dans sa petite demeure. En bazar mais chaleureuse, recouverte de ces étagères labyrinthiques, de ses ouvrages, de ses vieux appareils photographiques ou ses armoires de verres remplîtes de produits. Il y avait des tableaux entassés dans un coin. A chaque entrée de porte, des rideaux colorés indiens.
Il avait des vieux objets, évincés de la société actuelle, comme des tournes disques, des globes terrestres, du matériel d’exploration, des lampes à huiles et toutes sortes de bizarreries. Tout semblait faire partir d’un même décor, entassé là dans l’espoir de servir un jour.
« Là il y a la cuisine, là le salon, là hm… Une salle secrète disons et là ma…Chambre. »
Il s’était arrêté à l’encadrement de la dernière pièce, haussant un sourcil surpris. Un jeune homme au teint halé et aux longs cheveux châtains l’observait avec surprise, assis sur le lit avec un grand sourire. N’omettons pas de préciser qu’il était nu et qu’il se couvrit d’un drap en apercevant les deux garçons. Warren esquissa un ricanement amusé
« Que… Julian je t’avais dit de partir dans l’après-midi. » L’autre marmonna quelque chose du style « J’ai pas vu l’heure, excuse-moi » Warren jeta un coup d’œil discret à Apollon et l’écarta d’un geste « Hop pas pour les enfants ici. » l’autre rigola.