Le rêve Futur
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 Tenter une expérience [Apollon / Warren ] Fini

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Warren Sullivan
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Warren Sullivan


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Tenter une expérience [Apollon / Warren ] Fini  Empty
MessageSujet: Tenter une expérience [Apollon / Warren ] Fini    Tenter une expérience [Apollon / Warren ] Fini  EmptyLun 10 Juin - 0:28

Apollon Von Zoller

Apollon avait travaillé toute la sainte journée. Essayant de rattraper son retard dans sa traque efficace… les deux derniers jours il avait été enfermé chez lui sans possibilité de sortir pour avoir désobéi. Pour, apparemment, réfléchir à ses actes. Et il l’avait surement bien mérité. Il avait donc travaillé très dur aujourd’hui pour remonter dans l’estime des nobles. Entre les supplications d’une mutante qui voulait qu’il la laisse partirait, il l’avait regardé avec un léger rictus dédaigneux, presque mauvais en lui certifiant qu’il était trop tard pour elle, qu’elle n’avait cas être de leur côté avant.
Après l’avoir ramené sans ménagement auprès des nobles, il put faire sa première sortie libre depuis trois jours. Et heureusement car aujourd’hui, il avait un projet. Il comptait se débarrasser de ses médicaments.
Il avait également pris un gros risque en ne prenant aucune pilule depuis quelque heure et les effets se faisait ressentir. Il se sentait instable et une multitude d’émotion lui tirailler les entrailles…
Il avait cependant pris des médicaments dans un cas de force majeur… Au cas où ça échouerait…
Mais le jeune homme comptait sur les pouvoirs de Warren, un étrange individu rencontrer il y a trois jours.
Il s’assit sur la fontaine au lieu de rendez-vous. Espérant qu’il ne se verrait pas posé un lapin maaais, vu l’opportuniste que l’homme semblait être, il viendrait ne serait-ce que pour un peu d’argent. Encore faut-il que ça réussisse.
Il attendit un petit moment, les yeux levé au ciel avant de sentir une présence. Il baissa la tête pour que ses yeux verts se posent sur Warren qui était bel et bien venu.
-    Ah. Bonjour Warren ! J’espère que ça va marcher !
Il lui jeta un petit air narquois et hautain.
-    Ce serait dommage que le petit Warren ne finisse dans une tornade géante s’il venait à échouer.
Il se redressa et se rapprocha de lui avec un mince sourire.
-    Alors, alors, c’est par où ?

Warren Sullivan
Warren s'était levé tranquillement. Dans les ruines de sa maison, il n'y avait rien de plus calme. L'air sentait le printemps et l'herbe recommençait à pousser, toujours plus vivace. Il detonnait dans ce paysage sauvage, habillé élégamment de son grand manteau noir et de ses bottes genouillères. Il traversera le bidonville, comme à son habitude, faisant des signes à ceux qu'il connaissait. Il passa par l'immense porte, les gardes commençaient à le connaître et même si ils ne savaient pas pourquoi ils lui faisait confiance, ils lui ouvrait quand même ! Heureux hasard... diras-t-on. Warren Sullivan traversa la cité sans plus attendre, d'un pas confiant. Il était un peu ennuyé de cette journée, après tout il allait devoir entraîner un jeune mutant, traqueur qui plus est, totalement incontrôlable. Ils comprenaient que les nobles lui fasse prendre des médicaments, sinon il ne serait d'aucune utilité. Pourquoi avait-il accepté déjà ? L'argent sûrement. Il n'avait jamais pitié des autres. Il s'arrêta, le voyant assis sur le rebord d'une fontaine, il haussa un sourcil en le voyant s'approcher, excité comme un gamin devant un sapin de noël. Petit ? Il s'était vu l'avorton ? Bah, être sous estimé n'était pas un problème, c'était même plutôt pratique.
"Hello Mister. Direction la sortie de la ville. Prêt à découvrir le monde extérieur ?"
Soupira t- Il avec un rictus en coin. Il refit le chemin inverse,se hatant, Apollon sur les talons. Arrivant vers la grande porte, il activa discrètement son pouvoir, soudoyant les gardes pour la 100 ème fois. La petite porte réservée aux militaires s'ouvrit. Warren était habitué à ce paysage mais ce n'était sûrement pas le cas du garçon. D'immenses plaines forestières s'étendaient au delà de l'impossible. En contrebas, il y avait la petite cité grise, pleine de cabanons, délabrée et sale. Il se tourna vers Apollon en commençant à descendre la pente
"On doit passer par là, fais toi le plus discret possible. Tu es avec moi, en théorie ça devrait aller."
Ils pénètrent la ville du dessous.

Apollon Von Zoller

Apollon suivit son "guide" qui l'emmenait on ne sait où... il n'était pas trop confiant, à dire vrai, mais il se laissa mener. Il pouvait paraitre bien naïf mais il savait que, peu importe ce qui lui arriverait, il s'en sortirait. Cet homme ne lui inspirait pas confiance du tout. Si le mot "louche" avait une incarnation, ce serait lui. Mais le pouvoir de l'argent faisait bien les choses et Warren avait surement des liasses de billets qui lui avait poussé à la place des yeux.
Mais au final, il s'en fichait bien, tant qu'il l'aidait.
Il suivit Warren, obtempérant, regardant discrètement. Il regretta bien vite sa petite maison de noble...
-c'est quoi cet endroit...
Murmura t-il avec une nouvelle oeillade méprisante. Il se stopa un instant avant de reprendre sa marche et de rattraper Warren, ne préférant pas se laisser distancer.
- tu habites vraiment par ici..? Hmm...
Le stress monta en lui. Cet émotion qu'il ne connaissait que peu avec ses médicaments maaais.. vu qu'il les avait pris il y a quelque heure... un vent froid souffla dans sa direction "oooon reste calme et on respire". Mais le vent était comme lui et il n'écoutait que très peu. Une bourrasque souffla à contre sens, s'engouffeant dans l'allée aussi forte que le niveau de son stress surement. Il respira un bon coup et marmonna.
-aller, Warren... dis moi que tu habites tout prêt...

Warren Sullivan

Apollon semblait bien plus angoissé que prévu. C'était normal, il ne connaissait rien de cet endroit. Il ne savait pas. Et ça, c'était surement horrifiant. Ils descendirent dans la basse ville, Warren marchant devant, esquissant des sourires à tout va. Il y avait de la fumée, de la boue, des animaux, des gens habillées vulgairement ou avec des haillons. Ils contrastaient bien avec cette pauvreté extrême. Certains leur lançait des regards mauvais et rancuniers. Mais la plupart connaissait le jeune leader, et c'était tant mieux. Le mutant ressentait la frayeur grandissante du jeune homme qui le pressait d'avancer. Il lui lança un regard interrogatif avant de soupirer, se passant une main dans les cheveux "Tu n'as pas pris tes médocs ? Bon, écoute, il va vraiment falloir apprendre à gérer ton stress... On est loin de la ville. "Il se stoppa, une brise lui soufflant dans le visage. Il grimaça, et ralentit, posant une main sur son épaule. Il enleva ses gants d'un geste sec, les rangeant dans sa poche, et se pencha vers lui, lui prenant la main. "Reste calme, on y est presque." Ses yeux s'illuminèrent d'une lueur dorée. Le contact physique permettait de transmettre les émotions beaucoup beaucoup plus facilement. Pas interférences. Il influa doucement une tonne d'émotions positives. La confiance, la joie, la tranquillité, le calme... Il anesthésiait toutes ses pensées négatives. Cela dura quelques instants, puis ils se dirigèrent rapidement vers l'extérieur, traversant le bidonville et son ambiance sordide. Ils arrivèrent bientôt vers un immense champ doré. Ils devaient le traverser, mais tout était déjà plus calme.

Apollon Von Zoller
Apo n'était plus sûr de vouloir continuer. Cet endroit était presque effrayant et puait la corruption et la galère. Que dirait les nobles s'ils apprenaient qu'il s'était rendu là ?  Les traqueurs n'avaient le droit de s' y rendre qu'exeptionnellement sous ordre du dictateur et en duo. Il enfraignait  pour la deuxième fois les règles et il risquait une nouvelle grosse punition. Mais il en avait besoin. Il ne voulait plus être dépendant. Il pouvaut très bien leur être fidèle sans moyen de pression!
- évidemment que je les ai pas pris, si on veut essayer quoi que ce soit, je devais ne pas les prendre quelques heures avant ou cela influencerait différemment ton pouvoir sur le mien.
Après tout, les médicaments anesthésiait ses émotions et luttait contre tout sentiment. Si Warren utilisait son pouvoir son méthabolisme réagirait en auto défense eeet... ce serait un pur échec ou un carnage.
Et vu la fourberie de cet homme, si sa vie était en jeu, il le tuerait comme un humain normal le ferait surement. Avec un couteau ou un pistolet. Il s'en doutait bien.
Warren avait ralenti pour le toucher, il se crispa lorsqu'instantanément une vague d'émotion positive se déversa dans son corps. Il se raidit, se calma, mais le vent ne s'avoua pas vaincu, il souffla violemment sur le rebord d'une fenêtre où un pot de fleur reposait tranquilement avant de basculer, il l'esquiva, tirant Warren avec lui en soupirant quand le pot se fracassa. Oui, vivement qu'ils arrivent. Mais il se sentait malgré tout plus.. serrein.
Bientot, il arrivèrent vers un grand champ. Ses yeux s'illuminèrent, impressionné.
-mais c'est que c'est presque joli...!
Il s'appaisa aussitot. Il fallait donc traverser ? Il observa alentour, tendant de deviner.
-tu vis dans une cabane ? Une vieille masure ? Dans un arbre ? Dans.... un chalet ? Non... en fait tu es riche et tu vis dans un manoir ?

Warren Sullivan

Warren levait les yeux au ciel, soupirant avec un air semi ennuyé, semi amusé. Il aurait pu en prendre en quantité réduite, ne pas en prendre du tout d’un seul coup était tout aussi dangereux que d’en prendre trop. Il le guida dans le champ, observant son air ébahit par l’immense champ balayé par le vent. Malheureusement, c’était des cultures nobles, personne n’avait le droit d’y toucher. Les petites cultures des plus pauvres étaient souvent réunies sur des petites parcelles et pas aussi productives que du blé. Il y avait cependant un petit chemin, zigzagant élégamment entre les épis. Il respira l’air frais de la campagne, puisant sur ces sentiments-là pour continuer à les transmettre à Apollon. Il semblait un peu moins nerveux, mais ce n’était pas encore ça. Il se demandait s’il allait y arriver. Peut-être pas du premier coup. Mais il mettrait du cœur à l’ouvrage haha ! Allez mon vieux, aide ce gamin et pense à ta paye prochaine. Il eu un rire léger, ses boucles brunes flottants sur son visage
« Je vis dans une grande ferme. Aménagée à ma sauce bien sûr. Je n’ai pas trop une tête à élever des cochons en labourant la terre, hein ? »
Se moqua t’il en mimant un geste de quelqu’un battant la terre, une grimace sur la figure. Il haussa les épaules avec désinvolture
« J’y stocke mes archives. Des bouquins, des collections, des appareils, de la musique… Et d’autres choses bien sur. Tout ce que tu vois ici était une ville, avant. Et on trouve pleins de trucs intéressants dans les ruines. Rien dans les nouvelles villes. Alors je me suis mis un peu à l’extérieur. »
Il plissa les yeux. En bordure des champs, a l’orée d’une immense forêt, se dressait une petite bâtisse, battue par le vent et les intempéries. En pierre, rustique, mais de grands rideaux colorés flottaient aux entrées.

Apollon Von Zoller

Apollon se stoppa. C’était joli. C’était calme. Il n’y avait que très peu de bâtiment pour ne pas dire zéro… excepté… il y avait une maison. Ou du moins ce qui y ressemblait. Rien avoir avec ce que les nobles avaient. C’était simple et charmant. Ca devait donc être là… non loin de la forêt… c’était mignon. Il accéléra l’allure, curieux.
-    C’est là, dit ?
Il se tourna précipitamment vers la maison et n’attendit même pas Warren qui trainait derrière comme un vieux quinquagénaire. Mais de toute façon, les lieux, il les connaissait que trop bien car il vivait là. Pour Apo, c’était très nouveau. Ça ne sentait pas la pollution, et ce n’était pas bruyant comme la ville. Il tourna autour de la bâtisse, comme un prédateur en inspection. Pas de sniper cacher dans les arbres, ça commençait déjà bien.
Il se détendit à nouveau et revint sur ses pas, s’approchant de ce qui semblait être une porte. Il attendit devant, patiemment.
-    Tu as plein d’animaux ?
Se renseigna le garçon en jetant des œillades sceptiques à gauche et à droite. Et de se reprendre, sachant qu’il n’était pas là pour ça.
-    Bon… Dépêche toi un peu, j’ai hâte de commencer !

Warren Sullivan

L'autre semblait extrêmement curieux de connaître un habitacle différent des grandes tours métalliques et bétonneuses de la ville.  Il le laissa faire, un vague sourire fier en coin. Si l'autre l'avait vu, quand il était arrivé ici. Une ruine. Détruite par le temps et les animaux. Il avait tout reconstruit avec patience et après 2 années, c'était un logement décent. Il avait sa bibliothèque, son labo, sa collection et ses alcools, que demander de plus ? Il hocha doucement la tête en ricanant "Je ne suis pas fermier, mais j'en ai quelques uns. Pourquoi ? tu veux faire du poney ? " Se moqua t-il. Un peu rustique à dire, mais il avait des chats, des poules, une chèvre et un cheval. Pas très glorieux. Ils étaient de l'autres côtés, a vrai dire, c'était souvent les autres qui s'en occupaient pour lui. Mais c'était des denrées précieuses, car les bombardements nucléaires n'avaient pas détruit que les hommes. L'autre était surexcité. Il grimaça en croisant les bras "Ouais, ouais, éloigne toi de ma piaule, on va se mettre là-bas." Dit il en désignant une espace de petite place dalée, vestige d'une ancienne ville surement, rien n'y poussait. Il y s'y dirigea sans plus attendre "Bon, tu as compris comment fonctionnait mon pouvoir ? Je peux te transmettre ce que je veux. Tu as une préférence pour les émotions ? Je te préviens, on ne réussira pas peut-être du premier coup. Ton pote le vent à l'air un peu... Capricieux?"

Apollon Von Zoller

Cet endroit était charmant. Et deja il se sentit bien. L'air était plus pur. Et quand ça parlait d'air, il aimait ça.
Il ne se pria pas pour rentrer. Observer chaque recoin. Comparé à, dans la ville, son pouvoir ne se manifesta pas méchamment.
Apo protesta.
-je voulais voir l'interieur de ta maison.
Frustré il soupira et rejoignit Warren en répondant.
-oui, il est capricieux. On fait pas toujours une très bonne équipe.
Et inutile de dire qu'avoir le vent comme meilleur allié avait ses avantages, son pouvoir résidant dans ce qui faisait vivre un être vivant après tout. Mais il connaissait les représailles s'il poussait son pouvoir trop loin.
Il se rapprocha encore un peu en l'observant avec insistance. Cet homme restait peut être son dernier espoir de pouvoir un jour se detacher de sa dépendance aux nobles..
-c'est pas grave si on réussi pas tout de suite... je patienterai!
Il inspira et declara
-les effets secondaires des medicaments sont que je ne peux que ressentir les émotion de base(joie, tristesse, peur, colère, dégout, surprise). Je l'ai ressens très peu quand un medicament fait effet puis plus, après quelque heure. En fait, faudrait que je ne prenne pas de médicament pendant un jour pour commencer à ressentir les émotions secondaires. Le mieux serait que je commence par une émotion simple dont je connais deja un peu le ressenti ? Commence quelque chose comme... de la joie, voila!

Warren Sullivan
Warren grimaça en fronçant les sourcils d'un air agacé "Non, j'ai aucune envie que tu detruises tout." C'est vrai que il y avait des choses précieuses et fragiles. Une bourrasque et hop ! Il n'osait même pas l'imaginer ! Les collections d'une vie, sachant que la sienne serait sûrement courte. Vu à quel rythme il consommait. Ils allèrent sur la petite place. Apollon semblait plus serein et c'était une bonne chose, mais un vent désagréable soufflait toujours, faisant voler ses boucles brunes. Il hocha doucement la tête avec un demi sourire, écoutant les explications du plus jeune. Il enleva son manteau, le posant plus loin et s'assit au sol en tailleur, invitant l'autre à faire de même. "Bien, donc si tel est ton désir. Je vais commencer doucement et grimper en intensité, tu me dis si jamais ça devient dangereux." Il lui prit les mains, ses yeux ayant prit une teinte dorée. Il engagea le contact. Visuel, physique et mental. Il influa tranquillement le souhait de l'autre : la joie. Ce n'était pas un sentiment qu'il utilisait beaucoup, pas très utile pour manipuler. Mais devoir oblige. Il se concentrait et faisait son travail sérieusement, pour une fois. Halala il était tombé bien bas. Il faisait monter progressivement ce petit sentiment à quelque chose de plus gros. Une joie saine, heureuse, qui faisait battre le coeur. En général il convoquait les sentiments positifs qui nichaient au creux de la personne, mais il ne savait jamais à quoi les autres pensaient quand il faisait ça. Ramener des traumatismes ou des souvenirs heureux revenaient du pareil au même pour lui.

Apollon Von Zoller

Apollon optempéra, il s'était assis et leur position lui donnait l'impression d'entrer dans une secte. L'idée le fit sourire. Autour d'eux, le vent s'énervait toujours. Malgré le calme du jeune blond, le manque des médicaments se faisaient ressentir.
Il lui prit les mains. L'air de Warren était sérieux et plutot concentré. Comme quoi même un guignol pouvait faire les choses bien.
Il ferma les yeux un instant. Il revoyait ses parents. Il ne lui en voulait pas. Il souriait avec leur air bienveillant. Et son chat aussi, cette vieille minette au pelage hérissé.
Le vent s'accéléra autant d'eux, la puissance était tel que des debuts de tornades se créaient. Par securiter il lacha Warren dans un long soupire.
Il lui jeta un regard déterminé et recommença. Nouvelle vague de pensée positive, un sceau sorti de nul part vint s'écraser contre lui. Saleté de vent acariâtre...
Malgré le fait que Warren montait en graduation dans les échelles de force, le vent en faisait cas sa tête et semblait même se moquer de lui.
Ils essayèrent donc à plusieurs reprise sans renoncer. Et il aurait bien voulu abandonner, pensant que sa cause était perdue!
Pourtant au fur et à mesure, quelque chose se modifia légèrement.. cela devenait légèrement plus calme. Peut être que ça s'améliorait finalement..?
-oh! Attends, recommence, je crois que ça va mieux! Lança t-il l'oeil brillant.
En effet, malgré la tempête qui semblete tourner autant d'eux, il ressentait quelque chose de plus calme. Il espérait que ce ne soit pas le pouvoir de Warren qui lui fasse de fausse joie!

Warren Sullivan
Ils passèrent plus d'une heure à tenter différentes choses. Une heure à puiser dans son pouvoir comme dans un puit infini. Ho oui, les émotions étaient sans limites, il suffisait d'un peu d'imagination. Mais le porteur s'épuisait malgré tout, ce n'est pas comme si il était particulièrement fort physiquement... plutôt dans le genre corps de lâche. Le vent avait tournoyé, s'était énervé, calmé avant de repartir de plus belle. Heureusement qu'il était concentré ! Sinon il se serait ramassé plus d'une chose sur le crâne ! Il commençait à suer et les prémices d'un violent mal de tête se faisaient ressentir.  Il ouvrit un oeil, voyant des étoiles en grommelant. Au moins, l'autre était plus patient que ce qu'il pensait. Il avait atteint une grande intensité dans la félicité qu'il faisait ressentir à Apollon. Mais à cela il injecta d'autres petits sentiments, liant l'utile à l'agréable. Il s'apprêtait à demander une pause, ne voulant pas tomber dans les pommes. Et puis ce vent..! Mais l'autre l'arrêta dans son élan. Il resta attentif. C'est vrai, le vent semblait être plus...docile ? Comme si il s'était habitué à la présence de Warren, intrusive. Ce n'était pas si éloigné d'un chat ou d'un chien. Il haussa les épaules
"Je n'ai pas changé grand chose par rapport au reste. Mais sache que ta joie est à son paroxysme." Il serra ses mains, essayant de rester calme.
"Le vent a l'air moins..énervé ? Il est joueur celui là. "
Peut être que cette petite entrevue n'avait pas été si inutile que ça. De gros nuages passaient devant le soleil, peignant le monde en gris. Il faisait froid.

Apollon Von Zoller
Apollon souffla. Après avoir remarqué que le vent se calmait, il commença à ressentir les puissants effets de la fatigue. Pourtant il aurait voulu continuer, surement qu’il y arriverait ! L’optimisme, l’enthousiasme, il se dit bien que c’était un coup de Warren et le voilà et le voilà totalement sûr qu’ils n’échoueraient pas.
Pourtant il le vit clairement, Warren semblait épuisé. Il n’était pas invincible, les pouvoirs avaient les mêmes effets sur le corps qu’un peu.. de sport. Au bout d’un moment on s’épuise. Pourtant il voulait être certain que tout cela n’était pas inutile, que le vent s’était calmé, qu’il devenait gérable…
-    Le vent est très joueur, oui. Mais avant de faire une pause, je veux essayer une dernière chose !
Quelque chose pour être sûr qu’il y avait du mieux. Et si ça ne fonctionnait pas ? Bah, dans ce cas ce serait dangereux. Mais il s’en doutait bien. Warren avait un moyen de secours au cas ou ça tournerait mal. Mieux valait-il perdre une vie et un peu d’argent que sa propre vie. Dans son cas, cela lui importait peu, il voulait juste essayer et voir si tout se passerait aussi mal que ce jour là…
-    As-tu une arme sur toi ? J’me doute bien. La seule fois où j’ai fait ça, ça a fini en fiasco, donc, euh… si tu dois te servir d’une arme tu peux.
Oui. Dis comme ça, ça pouvait paraitre extrêmement louche. On pourrait s’attendre à tout. Il se releva, toujours à moitié épuisé et se rapprocha de l’autre surement tout aussi mort de fatigue que lui. Warren était toujours assis, ça faisait très… Grand gourou autour d’une bougie qui attendait de voir jaillir un esprit. Et le seul esprit ici présent, s’était lui, l’esprit du vent qui, ironiquement n’arrivait pas vraiment à l’apprivoiser. Il l’observa de ses yeux verts puis haussa les épaules « au pire, si ça foire… ». Il se pencha juste au dessus de Warren et vint lui poser une main sur l’épaule et l’embrasser tout naturellement avant de reculer un peu. Comme il s’y attendait, le vent s’accéléra comme une rafale infinie et indomptable, brisant les branches de certains arbres avec une violence extrême… avant de se calmer.  Il souffla doucement et recula doucement encore d’un pas.
-    Oh ben dis donc… la seule fois où j’ai fait ça avec une fille, ma chambre s’est transformée en grosse tornade et je ne suis même pas sûr que la fille ait survécu… C’est depuis là que je n’ai plus eu le droit d’avoir la moindre relation avec quiconque, c’est fou ça… Il y a quasiment eu aucun dégât…
Une branche d’arbre atterrit non loin les avertissant de ne pas se réjouir trop vite. Mais c'était prometteur. Il sourit œil pétillant. Ils avaient bien mérité leur pause!

Warren Sullivan

Warren s’apprêtait à dire que oui il avait des armes, mais que ce que l’autre s’apprêtait à faire était surement une idée de merde mais… Hu ? Il avait relevé la tête avec une moue contrainte, mais c’est tout simplement que les lèvres de l’autre s’écrasèrent sur les siennes. Sérieusement ? Cela ne lui fit rien. Mais il était…Surpris d’une telle initiative. Surtout de la part d’un petit naïf comme Apollon. Sale gosse… L’embrasser sans sa permission ! Il esquissa un sourire de requin en l’observant. Il lui aurait bien rendu la monnaie de sa pièce et deux fois le double, mais il n’avait pas envie que sa baraque se fasse ramasser par une tornade. Alors il se leva simplement, s’époussetant brièvement et s’approchant de l’autre. Il posa une main délicate sur sa joue, avec un large sourire « Fais gaffe, ne joue pas avec le feu. Par ailleurs, tu pourrais prévenir. Si ça n’avait pas marché, je serais peut-être mort. »                                                                                                                                                                               Il leva les yeux au ciel. Mais ça tu t’en fiches, et moi aussi d’ailleurs. Il le lâcha, s’étirant en grimaçant. Ses tempes le vrillaient et des papillons noirs volaient devant ses paupières. Aie, il avait bien mérité son verre de cognac.
Il soupira avec une petite grimace                                                                                                                                  
« Tu pourras rentrer, seulement quand tu arriveras à laisser le vent dehors. Tu veux quelque chose à boire ? A fumer ? »                                                                                                                                                      Il eut une pause. Ha oui, il oubliait. Il avait affaire à un enfant, même avec son âge. Il avait toujours été traité ainsi par les nobles, certainement, comme une chose à préserver, alors pourquoi cela changerait-il ? Il ne se ravisa sans doute pas, se dirigeant vers le palier de sa porte de sa démarche guindée.

Apollon Von Zoller

La réaction de Warren l’amusa beaucoup, sa surprise se lut sur son visage et un instant, Apollon se douta qu’il comptait se venger avant de se raviser. Mieux valait-il ne pas tenter le diable des deux côtés. Le vent n’était pas encore stable malgré la forte amélioration. Il se contenta donc de poser une main sur sa joue avec une espèce de pseudo menace.
Il repensa à la seconde partie de sa phrase. Warren mort. Il ne ressenti pas une grande peine à cette idée mais qui l’aiderait après ça ? Non. Il avait besoin d’un Warren bien vivant ou alors il ne s’en sortirait pas. Alors oui ça avait été un peu risqué maaais… ils étaient tous deux en vie.
Et finalement l’homme se dirigea vers sa maison en le laissant dehors tant qu’il ne se contrôlerait pas entièrement. Il protesta brièvement mais les raisons étaient fort compréhensible. Il marmonna donc simplement un « non » quand il lui proposa de boire ou de fumer. Malgré sa grande envie d’indépendance, il ne comptait pas perdre de sa noblesse. Il attendit donc à l’extérieur, profitant de faire un petit tour très rapide des lieux. Extrêmement curieux par tant de nouveauté avant de revenir au point de départ où était revenu Warren avec surement de quoi se boire un coup.
-    Ça fait 7h que je n’ai pas pris mes médicaments et je n’ai encore rasé aucune maison ! Se réjouit-il.
Il se rapprocha, toujours fatigué et se coucha. Oui il se coucha par terre. Le sol n’avait rien avoir avec le béton sal de la ville. Ici, c’était agréable, il n’y avait pas le stress du bruit, du monde, la méfiance de savoir si tu étais mutant, noble ou traqueur. Allongé il s’étira, ses grands yeux sur le ciel assombri. Il leva une main vers le ciel comme s’il allait l’attraper, d’un air concentré, il appela le vent à nouveau, une brise qui chassa les quelques nuages présents qui rendaient ce joli paysage si triste. A présent le ciel était dégagé mais il faisait toujours sombre. Ils s’étaient entrainés longtemps…
-    Tu m’as jamais répondu, Warren… tu es bon ou mauvais ? Pourquoi n’arrives tu pas à choisir ton camp.. ?
Demanda-t-il distraitement, son regard toujours braqué sur le ciel.

Warren Sullivan
Warren pénétra sa demeure en soupirant, profitant du silence de la vieille bâtisse. Il ferma le rideau qui lui servait d’entrée, arpentant l’entrée remplie d’étagères poussiéreuses contenant toutes sortes d’objets. Il zigzagua entre les murs étroits et fournis de tableaux d’anthologie avant d’arriver à la cuisine. Elle aussi disons dans un…désordre ordonné ? Il s’attrapa une bouteille, la prenant à la main et servi tout de même une boisson pour enfant qu’il avait en réserve…Du coca cola semblait-il ? Il savait que ça ne se vendait plus en ville, mais il en avait. En fait, il avait toutes sortes de choses qu’il aimait bien accumuler et qui attendaient là, patiemment qu’on vienne s’en servir. Un jour, ou jamais. Ce jour était arrivé pour cette cannette rouge ! Il retourna dehors, passant la tête par la fenêtre en ne voyant pas Apollon.
Ha si. Il était étalé là-bas comme une carpette. Il leva les yeux au ciel. Bon dieu. Le marchandeur se demandait bien ce qu’il faisait là à trainer avec un gamin. Enfin gamin… ça dépendait du point de vue. Il avait l’âge d’un adulte et était assez grand pour le paraitre. Seulement, avec ses agissements et ses questions, difficile de le traiter en adulte. Ha tiens, en voilà d’autres… Se dit-il en s’approchant, s’asseyant à côté de lui en posant le verre. Il fronça les sourcils en l’observant avant de ricaner, avalant une grande goulée de sa superbe bouteille de cognac.
« Oui, ça semble marcher. Ha et bien… T’sais, je ne suis ni bon, ni mauvais. Tout dépend des points de vue. Du tien, je suis bon, car je t’aide et marchande avec les nobles. Du côté de certains, je suis mauvais, car je vends des choses pas très légales ou collabore. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises personnes, il n’y a que des actions. Pour moi, tu n’as ni tort, ni raison. Tu fais ce qu’on te dit de faire, mais regarde ! tu doutes. Tu t’en poses, des questions. »

Apollon Von Zoller
La réponse lui suffit. De toute façon il devrait s'en contenter. Son sens critique était peu developper. Les nobles voyait ça comme une menace. Pour eux, ils auraient préféré que tous les traqueurs restent des enfants. Docile, dépendant et ignorant. Mais Apollon voulait savoir, connaitre. Tous ses ordis avaient été redirigé vers la propagande du systèmes en place alors il se l'était joué à l'ancienne. Un truc qu'on ne peut pas piraté ni bloquer. Ce qu'on appelait un livre. Beaucoup de grands auteurs encore appréciê voir idolatré jusqu'à il y a peu voyaient leur livre bruler dans un petit feu de cheminer.
Jusqu'à il y a peu, il vénérait les nobles mais petit à petit il se rendait compre de beaucoup de chose. Notamment quand il fut puni. Il s'était engueuler relativement fort avec un noble. Le ton était monté. Certsine chose du noble avait été dite. Des choses, il se doutait bien, qu'il ne devait pas savoir.
Le jeune blond était surpris de la sincérité à laquelle Warren répondait à ses questions. Le type louche qu'il était,  était finalement plus philosophe et malin qu'il ne l'aurait cru.
-je me pose des questions car je suis en droit de savoir. Et tu sembles le seul à avoir accepter de répondre.
Ses seuls alliés étaient les nobles, les traqueurs et les scientifiques. Que des gens, comme lui, lobotomisé par un système totalitaire qui ne laissait place à la réflexion. Mais Warren, sans la moindre crainte, lui parlait de tout, sans tabou, sans peur d'un jour se faire mettre en prison pour en avoir trop dit.
- Sartre a dit un jour "on a jamais été aussi libre que sous l'occupation". A dire comme ça, beaucoup on pensé qu'il était avec les nazi jusqu'à ce que sa phrase a vraiment été comprise, car sous un régime totalitaire, la moindre petite chose, la moindre réflexion par nous même prend de la valeur alors que dans une démocratie, la liberté nous semble être dû et on y pense pas. Aujourdhui je me sens libre car je suis venu ici de mon plein gré, contre toutes les restrictions des nobles. Je me ferai surement tué en rentrant d'ailleurs.
Il continua d'observer le ciel. Baillant à s'en décrocher la mâchoire.
-j'suis sûr que t'adore ma compagnie, avoue. En fait t'aime surtout répondre a mes questions, ça te donne des airs  intelligents comme ça! Profite, j'apprends vite.
Il avait légèrement tourné la tête dans sa direction, un léger sourire en coin sur son visage.

Warren Sullivan

Warren avait observé l’autre d’un œil avant d’éclater de rire. Il posa sa bouteille après en avoir repris une gorgée et s’étira en grimaçant, levant les yeux vers le ciel dégagé. Hm. Ils ne voyaient que ça, de leurs tours d’ivoires. Le ciel. Mais s’ils avaient la décence de voir plus loin que leur petit royaume ils verraient des terres entières désertées des hommes. Il soupira en secouant la tête
« Non je ne t’apprécie pas. Mais j’ai accepté le job alors. Je suis bon acteur ».
Ricana t’il en secouant la tête avec désinvolture. Il se tourna vers l’autre en hochant doucement la tête, reprenant ce regard sérieux qui n’apparaissait pas si souvent sur son visage désinvolte
« Ouais tu es en droit de savoir. Enfin moi, je n’ai rien à perdre à te dire tout ça, même si au fond je m’en fiche complètement de ce que tu vas faire de ces informations. Cependant, prend garde, si les nobles découvrent que tu es "défectueux", ils n’hésiteront pas à te tuer ou te jeter. Pouvoir ou pas. »
Oui. Un mutant était comme une machine, si elle devenait incontrôlable elle était jetée aux ordures. Remplacée par une autre. Maintenant que le naïf Apollon doutait sur le monde qui l’entoure, il voudrait en savoir plus. Il serait peut-être en danger. Mais au final, ça ne lui faisait rien. Warren Sullivan n’était pas un être conciliant et il avait apprit à se détacher de son empathie. Il se redressa en époussetant son pantalon et ajouta
« Avant que tu partes, J’ai des ouvrages sur comment était le monde avant le mur si tu veux. Ou d’autres trucs. Je les ai appris par cœur alors je n’en ai plus besoin. Tu me les rapporteras la prochaine fois. » Non il ne voulait pas l’aider. Mais maintenant qu’il y était, autant jouer le jeu a fond.

Apollon Von Zoller
Apollon soupira avec dédain. Il avait vraiment du mal à cerner cet homme qui faisait tout par profi mais qui l'aidait sans aucune garanti d'en tirer quoi que ce soit. Enfin bon, il faudra qu'Apollon paie un peu sa reconnaissance.
-mais si, mais si tu m'apprécies, tu le sais juste pas encore.. ricana t-il avec amusement.
Il s'assit avec un large soupire. Il n'avait que peu envie de revoir la pollution de la ville. Surtout qu'il allait se faire embrouiller. Encore.
-moi en ce qui me concerne, je t'aurais largement préféré avec des oreilles, une queue, des moustaches et une fourrure soyeuse. En chat quoi.
Il n'y a pas meilleur ami qu'une petite bête... et Warren était bien troo faux et il ne se le cachait même pas.
-pour les ouvrages. Je ne pense pas que c'est une bonne idée que je prenne quoo que ce soit. Je suis un peu trop en sursi ces temps. Et c'est presque mignon comme tu as l'air de t'inquieter pour moi mais pas de problème, je saurai gérer. Alors Warren, on assune pas d'être trop gentil ? Ou alors tu as peur de moi et ma grande puissance ?
Il leva une main vers le ciel en rigolant. Il n'était pas sérieux. Mais bon, parfois il avait l'impression que Warren le prenait de haut. Alors oui, peut être bien qu'il était plus vieux mais là, il le traitait comme un enfant. Ou un attarder peut être. Mais Warren avait le savoir. Le savoir qui était une grande source de pouvoir.  Alors oui. Cela l'intriguait.
-bon. Je veux voir l'intérieur de ta maison maintenant.. aller.. laisse moi voir je ferai attention!

Warren Sullivan

Un… Chat ? D’où lui venait cette réflexion étrange ? Bien sur que tout le monde voulait être un chat. Cela devait être incroyable. Il regardait droit devant lui alors que l’autre poursuivait son monologue dégoulinant. Il lui aurait bien éclaté la tête contre les dalles pierreuses, mais il se contient, haussant un sourcil avec un demi sourire. Lui ? Trop gentil ? Quelle blague. Ça ne rapportait rien d’être bon. Ou même gouverné par des émotions subjectives. Jouer, c’était bien mieux. Même si c’était faux, cela valait toujours mieux. Il posa un instant ses yeux bruns sur le jeune homme. Il se demandait comment il serait, s’il avait été jeté dehors, et pas conservé par les nobles comme une petite poupée. Il serait beaucoup moins innocent et peut être aussi cynique que lui. Autant ? Non, impossible. Alors oui, il le prenait de haut. Mais il le faisait avec tout le monde, Apollon ne devait pas prendre ça a cœur. D’ailleurs, ça attirait bien souvent des ennuis au charlatan. Il grogna lorsque l’autre insista une nouvelle fois pour entrer chez lui. Il se passa une main dans les cheveux en soupirant
« Tu ne me lâcheras pas avec ça hein ? Bon, viens, mais ne me lâche pas d’une semelle. Je te jette dehors si tu touches à un seul truc. »
Malgré son ton visiblement exaspéré, il gardait son éternelle sourire en coin. Il pénétra de nouveau dans sa petite demeure. En bazar mais chaleureuse, recouverte de ces étagères labyrinthiques, de ses ouvrages, de ses vieux appareils photographiques ou ses armoires de verres remplîtes de produits. Il y avait des tableaux entassés dans un coin. A chaque entrée de porte, des rideaux colorés indiens.
Il avait des vieux objets, évincés de la société actuelle, comme des tournes disques, des globes terrestres, du matériel d’exploration, des lampes à huiles et toutes sortes de bizarreries. Tout semblait faire partir d’un même décor, entassé là dans l’espoir de servir un jour.
« Là il y a la cuisine, là le salon, là hm… Une salle secrète disons et là ma…Chambre. »
Il s’était arrêté à l’encadrement de la dernière pièce, haussant un sourcil surpris. Un jeune homme au teint halé et aux longs cheveux châtains l’observait avec surprise, assis sur le lit avec un grand sourire. N’omettons pas de préciser qu’il était nu et qu’il se couvrit d’un drap en apercevant les deux garçons. Warren esquissa un ricanement amusé
« Que… Julian je t’avais dit de partir dans l’après-midi. » L’autre marmonna quelque chose du style « J’ai pas vu l’heure, excuse-moi » Warren jeta un coup d’œil discret à Apollon et l’écarta d’un geste « Hop pas pour les enfants ici. » l’autre rigola.
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Tenter une expérience [Apollon / Warren ] Fini  Empty
MessageSujet: Re: Tenter une expérience [Apollon / Warren ] Fini    Tenter une expérience [Apollon / Warren ] Fini  EmptyLun 10 Juin - 0:28

Apollon Von Zoller

Apollon pénétra dans la maison, suivant de prêt Warren. Il était pris de mal de tête, comme si le manque de médicaments commençait à le lancer. Son organisme commençait à manifester le manque et son corps retrouvait de ses forces. Comme si on avait voulu l’affaiblir. Des pensées rapides tournaient dans sa tête et sa vue s’assombrissait par moment.
Mais il devrait s’y faire. Il devait passer par là et se défaire du piège mortel qu’était ses médicaments créer par un pur génie pour avoir un effet aussi considérable.
Warren continuait de lui faire visiter pièce par pièce sa jolie demeures dont il semblait s’y fier et dont il paraissait si soucieux de voir balayer par un peu de vent…
… La chambre…. Il jeta un coup d’œil alors que Warren parlait qui tentait de l’écarter mais Apollon ignora son geste. Se retrouvant devant l’entrer. Un homme dans le lit. Nu. Il avait ramené précipitamment la couette contre lui.
Apollon l’observa bouche bé et lâcha en détachant chaque mot.
- Warren. Il y a un homme dévêtu dans ta chambre.
Son ton était neutre comme s’il n’en revenait pas. Un courant d’air frais l’entoura, il jeta un regard oblique à son hôte qui semblait plus se régaler de la situation plutôt que d’être surpris.
Il grogna en le foudroyant du regard, il avait très envie de le frapper mais il se calma. Le vent s’apaisa aussitôt ne faisant quasiment rien tombé. Il fit lui-même satisfait et étonné ne n’avoir rien abîmé.
- C’est grotesque, qu’il se rhabille ! Pourquoi il n’a pas fermé la porte à clef ? Marmonna Apollon, hésitant.
Sa tête lui tournait toujours. Comme si les pensées éclataient dans sa tête, comme s’il se rappelait de certaine chose, comme si son cerveau tentant de lui expliquer quelque chose. Il recula d’un pas mais resta là, sans rien ajouter… encore étonné de ce qu’il venait de voir.

Warren Sullivan

Houla. Il avait envie de rire à la simple constatation du garçon mais il ne voulait pas l’énerver alors il s’écarta un peu en se contenant au possible. Le regard de son cher Julian passait sans cesse d’Apollon à Warren, il siffla lorsqu’une petite bourrasque lui ébouriffa les cheveux. C’était un « Ami », ou plutôt quelqu’un avec qui il aimait passer du bon temps. Simplement. Mais Apollon ne semblait pas vraiment comprendre la situation et c’était ça, qui était risible. Pourtant, lorsque Warren sentit l’air filtrer dans le corridor (ce qui n’est pas trop normal dans une maison) il grimaça, prêt à assommer l’autre au moindre pépin. Mais il se calma, seul. Un peu étonné, il eu un vague sourire. L’autre semblait déjà avoir des améliorations mais il était pâle et mortifié. Et pas seulement par ce qu’il venait de voir. Julian se glissa hors du lit, attrapant ses vêtements et s’approcha de Warren lui glissant quelques mots avant de l’embrasser langoureusement, esquissant un sourire goguenard à Apollon. Warren se laissa faire, et lui donna une claque affective dans le dos, l’autre s’éloigna en rigolant jusqu’à une salle d’eau qu’il ferma. Il toussa, croisant les mains dans le dos
« Il n’est pas un intru ici. Il est toujours le bienvenu. Un ami. Et disons que Julian a du mal à connaître le sens du mot pudeur. Puis, c’est toi qui a insisté pour entrer. » Dit-il en levant les yeux au ciel. Il le dévisagea quelques instants, reprenant un air un peu plus sérieux
« Tu es en manque non ? » En effet, Apollon avait les mêmes prunelles dilatées qu’un drogué en manque. Pas très commode.
« Comment tu te sens, honnêtement ? Tu sais, ces médocs ne sont pas seulement dangereux pour tes pouvoirs, ils le sont aussi pour ton organisme. Arrêter d’un coup comme ça n’était peut-être pas une bonne idée » Il se mordillait l’ongle du pouce, réfléchissant posément. Il ne s’inquiétait pas pour l’autre, mais c’était plutôt intéressant, comme constat.

Apollon Von Zoller
Apollon se retint de lui marmonner qu’il y avait ce qui s’appelait « la communication » et qu’il aurait très bien pu lui dire « évite ma chambre il y aurait peut-être une… drôle de surprise dans mon lit » Mais non, l’autre préférait s’amuser de la situation parce que oui, ça semblait l’amuser. Il eut une moue dégouter quand l’homme sorti du lit pour peloter une dernière fois Warren avant de partir s’enfermer. Et bien. Il en avait de drôle d’ami.
Puis, ensuite il lui posa cette question. Sur son état et il chassa l’homme nu de sa tête pour redevenir plus sérieux.
- Honnêtement ? Pas terrible. Je sais que j’aurais dû faire ça progressivement mais j’avais peur des interférences avec ton propre pouvoir.
Dû, pas dû, ce qui était fait, était fait et hors de question d’en reprendre et de revivre tout ça. Ca faisait tellement longtemps qu’il les prenait… comme une habitude… comme on mangeait des bonbons…et maintenant des flash, des voix dans sa tête… devenait-il schizophrènes ou fou ? Comme quand on prenait de la drogue, là ?
Il s’adossa doucement au mur. Même si les images dans sa tête lui faisaient peur car il ne les connaissait pas, il resta calme.
- Avoir créer un tel médicament est très fort.
Il pesta intérieurement pris dans une lutte intérieure. Entendant de nouvelle vois, de nouveau son. Ses yeux perdus dans le vague posé distraitement sur Warren.
- J’ai l’impression que j’ai perdu quelque chose. Mais je le retrouver, on finit toujours par retrouver ce qu’on cherche. Je sais que tout cela est mauvais pour moi. Mais j’en ai vu d’autre. Tout ira bien.
La tête lui tournait, son corps luttait mais c’est comme se faire mordre par un serpent, il fallait du temps. mais il serait patient. Les traqueurs étaient toujours choisi en fonction de leur résistance aussi.

Warren Sullivan

Oui c’était logique, mais il se retient de faire plus de commentaires. Il se disait qu’il allait se coltiner un gamin toute la soirée, parce qu’objectivement il ne pouvait pas rentrer seul dans cet état. S’il pouvait marcher, il se ferait attaquer, battre, ou pire eeeeet il pouvait y avoir des catastrophes. Et Warren n’avait clairement pas envie d’avoir de problèmes. L’autre semblait subir une petite lutte intérieure plutôt douloureuse. Il grimaça en haussant les épaules
« Ho oui, ils inventent des trucs toujours plus fous pour que les mutants ne prennent pas le contrôle. Les humains sont parfois plus monstrueux que ce qu’ils nous qualifient. »
Apollon semblait souffrir même si il tentait de se contenir tant bien que mal. Montrer sa force, tout ça. Haha, ça, Warren n’avait jamais été réellement fort à ce niveau-là. Quand il était blessé, il était blessé, pas besoin d’en faire toute une histoire. Il s’appuya sur le mur, quelques instants, soufflant en réfléchissant
« Il y a… Une possibilité que tu ais perdu quelques souvenirs dans la bataille. Tu vois, c’est comme quand on boit de l’alcool et qu’on a eu une gueule de bois. Le lendemain, on ne se souvient de rien parce qu’on est encore torché, mais petit à petit les souvenirs reviennent. Sauf que là, ça s’étale sur plusieurs années. Tu les prends depuis combien de temps, ces trucs ? »
Il avait eu une pose alors que l’autre semblait avoir des difficultés à tenir debout, il l’attrapa par le bras. Il glissa sa main sur sa taille et l’autre sous ses jambes et le souleva. Il pesait vraiment un poids plume, cela l’étonna un peu d’ailleurs. Il se dirigea vers la chambre, le jeta sur le lit et lui fit un clin d’œil
« Attend princesse, ne bouge pas, je vais te chercher quelque chose. »
Il s’éloigna, filant dans une autre pièce, revenant quelques minutes plus tard avec un verre d’eau et un cachet. Il rigola pour le rassurer « Oof t’inquiète. C’est juste un Efferalgan pour t’éviter un gros mal de crane. On ne peut pas empêcher tes visions mais la douleur si. Ha, tu penses pouvoir rentrer ? "

Apollon Von Zoller
Warren le jeta sur son lit sans ménagement. Il voulut protester mais un simple grognement s’échappa de sa bouche. Et lui apporta un cachet.
NON pitié Warren, PAS UN CACHET PEU IMPORTE DE QUOI IL S’AGIT ! L’autre tenta de le rassurer comme il put et s’était bien normal parce que booon…
Après de longue minute, il finit par céder. Il aurait pas dû faire confiance à ce type, certes il avait été gentil avec lui mais il n’en était pas moins un arnaqueur fourbe, sans pitié qui pensait qu’à sa gueule. Comme tout le monde en ce monde.
- Je prends mes médicaments depuis que j’ai dix ans. Je crois. Marmonna t-il après avoir pris une grande gorgée d’eau.
Il soupira, d’autre chose s’enchainèrent dans sa tête. Comme un rêve éveillé. Alors comme ça, d’après Warren il aurait perdu certaines choses… comme des souvenirs ? Il ne connaissait pas du tout l’effet de l’alcool après s’être pris une cuite mais apparemment l’effet semblait similaire.
- Et ouais pas de soucis je rentre sans problème !
Lui assura t-il même s’il essayait plus de jouer les malins pour surtout pas paraitre si faibles. Il soupira tristement.
- Cette histoire me dépite. Toute ma vie c’est résumé à être coupé d’une partie de ma force, de mes émotions, de mes souvenirs.
Il s’allongea en s’étirant totalement à son aise. Quand on vivait chez des nobles, on pensait que le monde entier était censé nous servir de toute façon.
- Ta maison est vraiment pas mal… je pensais plus que tu étais du genre à dormir sur un planché avec pour seul couverture des morceaux de journaux… Voilà qui est surprenant pour un dévergondé comme toi ! Rigola-t-il avec dédain.

Warren Sullivan
10 ans ? ça fait une gargantuesque cuite. Le jeune homme leva les yeux au ciel en enlevant son manteau, le posant sur une chaise couverte de vêtements. Il enleva ses chaussures et s’attacha les cheveux, un élastique entre les dents. Il était fatigué. Et il n’avait pas envie de discuter avec un petit merdeux. Les seuls moments ou il était plus sérieux, c’était quand il parlait de lui-même, et il n’en était pas avare. Il n’était pas le plus « ange » des dieux. Il avait bien fait de l’assoir sur le lit, parce que là il n’était même pas sur qu’il puisse tenir debout. Il esquissa un rictus moqueur. Rentrer ? Maintenant ? Ha il aurait bien aimé. L’envie de l’attraper par le col et de le jeter dehors le démangeait. Peut-être qu’il pourrait plus tard, ce serait agréable. Il contourna le lit d’un geste nonchalant et s’allongea à côté de lui, les bras derrière la tête, les yeux clos.
« Le dévergondé te dirait bien de fermer ta grande gueule, merdeux. » Grommela-t-il dans un ricanement glaçant, gardant la même position, se tournant légèrement sur le côté.
« C’est plutôt toi, le chien chien des nobles, qui devrait dormir sur un paillasson. »
Le railla-t-il en grimaçant, ouvrant les yeux pour dévisager l’autre. Cette flamme, brillante de malice brillant dans ses yeux. Toujours là, même dans les moments les plus difficiles. Le sarcasme était son arme la plus fidèle, par ailleurs. Il perdait un peu de son élocution distinguée et pompeuse lorsqu’il était fatigué. Il adaptait un vocabulaire plus… brut.
« Et oui. Tu peux être dégouté. Tu ne sais pas comment ils t’ont manipulé. Mais te concentre pas sur le passé, c’est de la merde, l’avenir c’est bien mieux. D’ailleurs si tu veux partir, tu connais la sortie. »

Apollon Von Zoller
Apollon sourit. L'autre semblait fatigué et ne mâchait plus ses mots. A vrai dire, il avait plus l'impression de découvrir le vrai Warren. Toujours avec cet air suffisant, ce côté railleurs condensent mais avec moins de retenu. Mais à mesure que le temps avançait, lui aussi changeait gentiment. Ces médicaments faisant de moins en moins d'effet, il ne ressemblait plus trop à un robot terrifiant rencontrer il y a peu. Mais il était toujours le même. Le jeune homme qui ne connaissait que le noir et le blanc mais aucune nuance de gris.
Il ricana. À y penser fortement, ils s’étaient tous deux montrer hypocrite l’un envers l'autre pour divers raison. Lui pour ses souvenirs disparus, ses medicaments mais aussi parce que Warren était une nuance de gris et qu'il ignorait si il s'agissait d'un véritable ennemi et Warren... ce personnage qui sonnait si faux pour une raison qu'il ignorait.
-oh mais ne t'inquiète pas, je connais parfaitement la sortie, oui.
Le chien des nobles, hein. Bah. Cette raillerie ne prenait plus avec lui, depuis le temps qu'on l’a lui faisait. Cela ne l'avait pas empêcher de dormir sur ses deux oreilles tout en continuant une traque impitoyable pour ses supérieurs.
L'autre était allongé à côté de lui avec ses mots qui ne l'impactait même plus, depuis bien longtemps.
Il s’étirait longuement, il avait très envie de lui faire ravaler ses mots, juste comme ça, par plaisir personnel.
Il se tourna de l'autre côté ou était couché Warren qui semblait bien fatigué d’où venait sa connerie plus gigantesque que d'habitude, Hu.
Sans aucune pression, sans la moindre gêne et vint s'asseoir tranquillement sur lui et se pencha pour le fixer avec intensité. Ses médicaments avaient diminuer ses sentiments et la gêne était une émotion qu'il n'avait pas encore totalement récupéré.
Une légère brise tourna autour de lui et il murmura, ses yeux verts brillants d'un éclat hautain mais presque joueur.
-hmm, et tu comptes faire quoi si je décide de te ramener puisque je ne suis que l'humble chien des nobles, il se pourrait que finalement je doive te capturer!
En réalité il n'y pensait pas actuellement, il disait ça comme ça, pour tester les réactions.
Toujours au dessus de Warren, il se passa une main dans ses cheveux blond en espérant que Warren prenne pas trop mal le fait qu'il s’était un peu laisser surprendre.

Warren Sullivan

Ce n’était pas comme si les mots de l’autre l’impactaient non plus. Il s’en fichait. Comme il se fichait de tout en fait. Rien n’avait d’importance, seul comptait l’amusement, car la vie n’était faite que de ça. Et il ne s’amusait pas, en cet instant. C’était pour cela qu’il redevenait plus brut, comme le bon gamin élevé dans un bidonville pendant 12 années. Il gardait les yeux clos, le souffle profond, attendant presque que l’autre se lève pour partir enfiiin. Mais non. Il sentit Apollon bouger, puis une pression s’exercer sur son ventre et ses hanches. Il ouvrit un œil interrogatif et passablement agacé par le comportement de ce sale gosse. Il le dévisagea, l’air glacial, esquissant cependant son fameux sourire railleur. Il était en train de le chevaucher comme un animal de trait ou… Hm un esclave ? Cette comparaison n’était pas nécessaire, mais son esprit mal tourné prenait toujours le dessus. Un petit ricanement s’échappa de ses lèvres. Ce gamin au-dessus ? Jamais, il n’était qu’une naive poule mouillée qui ne se rendait pas compte de ses actes. Il grommela en levant les yeux au ciel.
« Tu me traites de dévergondé mais c’est toi qui vient de me monter dessus là. » Ricana-t-il en avançant une main, se redressant un peu sur les coudes, lui donnant une pichenette sur le front. Il reprit en secouant doucement la tête se passant une main sur le crâne. Ha saleté de migraine…
« Je te tuerais. Je ne suis pas sûr que tu me rapportes beaucoup. Tout cet entrainement ne m’est pas bénéfique, tu me donnes la migraine, si je ne gagne rien et qu’en plus je risque quelque chose, je n’hésiterais pas. J’ai encore trop de choses à faire. Et personne ne plaindrait la disparition d’un gamin comme toi. Tu es traqueur non ? Les traqueurs n’ont rien. »
Il avait esquissé un sourire carnassier. C’est vrai. Il pouvait le tuer. Non, réellement. Activer son pouvoir, attraper la dague attachée au sommier du lit, un coup dans le cœur pour ne pas lui laisser le temps de réagir. Rapide, sans douleur. Mais à quoi bon sérieusement ? Il n’était pas un psychopathe ou un taré. S’il avait déjà tué, c’était de l’auto défense. Il sentait les mains de l’autre sur son ventre, il était lourd, remarque… ça ne devait pas être très confortable, il devait sentir ses côtes. Il se redressa encore.
« Et toi ? Tu y gagnerais quoi ? je t’ai dit, je ne te rapporterais rien. Je serais en prison un temps, mais que veux-tu, les nobles m’aiment trop pour me laisser crever. »

Apollon Von Zoller

Les yeux du jeune homme brillèrent avec amusement. Le tuer ? Oh. Rien était impossible mais il ne fallait pas oublier que ce garçon aux airs angéliques contrôlait l’intégralité de l'air. Bien sûr son pouvoir était capricieux et beaucoup de répercussion se laissait voir mais c’était le prix à payer pour être l'esprit du vent.
-ne sois pas si sûr de toi... je risque de te tuer bien avant que tu ne te rend compte de quoi que ce soit, cet chambre est un endroit clos parfait pour être couper de tout oxygène de manière progressive sans même que tu t'en aperçoives et que tu sombres dans un lourd sommeil...
Il rigola, amusé. En réalité il n'avait jamais tué quelqu'un de cette manière, bien trop lache et ennuyeuse qui lui demandait une concentration et une énergie énorme pour un résultat si barbant. Il réfléchit un instant puis haussa les épaules.
- tu as pas compris une chose. Je m'en fiche de ton sort. Qu'il te torture, qu'il te traite comme un roi, ce n'est pas mon problème. Je suis traqueur et s'il voit que j'arrive à attraper n'importe qui, ils sont contents de mon travail. Après je m'en fiche de ce qu'ils feront de toi, ils ne m'ont jamais dit “ ne capture pas Warren”. Alors tant que je n'ai pas cet ordre, je fais ce que je veux, c'est un bon entraînement pour moi aussi.
Ce que les nobles faisaient aux mutants ne le concernait pas. Ils auraient très bien pu invité Warren à boire le thé après sa capture que ça lui passerait par dessus la tête. Une fois entre les mains des nobles, ce qui arrivait ensuite ne le regardait pas. Il esquissa un sourire en coin. La fatigue se faisait ressentir et ses muscles devenus lourds.. c'est vrai, le passé devait rester derrière et se concentrer sur le présent. Il pencha la tête sur le côté, ne bougeant pas de ses positions, soufflant légèrement, le vent lui caressa les cheveux avant de se dissiper.
-enfin bref, je demandais ça comme ça, pour l'instant, pas l'envie de gaspiller de l’énergie pour ta capture, on verra ça plus tard ~
Il rigola en le fixant toujours.

Warren Sullivan
Warren l’observait d’un œil morne. Il n’avait pas bougé et bailla lourdement avec une grimace. Quel ennui. Apollon était manipulé par une puissance contre laquelle il ne pouvait rien. Il pouvait faire croire qu’il était joueur, mais il n’en était rien. Au final, tout ce qu’il pouvait lui dire lui importait peu. Ils étaient aussi bêtes l’un que l’autre, mais au moins Warren l’assumait. Être idiot était bien plus intéressant que se montrer fooort et intelligeeent. Quelle superficialité. Essayait-il de lui faire peur ? De lui montrer qu’il était supérieur ? Peu importe. Mauvaise carte pour lui, Warren n’en avait rien à faire de la mort. Mais se laisser capturer par ces connards, ça non. Il s’était déjà retrouvé dans le pétrin plusieurs fois et il avait vu des choses qu’il ne voulait pas vivre. Il avait un tatouage, des cicatrices, des douleurs.
Dans son dos, l’ouroboros le picotait, lui mordant la peau. Un éclat trouble passa dans ses yeux. Ho, ils avaient essayé de le contrôler. Ils n’avaient pas réussi. Il n’était pas comme lui.
« Tu es bien arrogant, pour quelqu’un qui boit ce que lui offre un étranger. » Ricana t’il. En quelques gestes, il se redressa, attrapant l’autre à la gorge. Il ne serra pas, le plaquant juste sur le lit et passant au-dessus de lui. Il attrapa son poignet d’une main, l’observant d’un air faussement triomphant et amusé. Il éclata de rire, se penchant vers lui.
« Et puis quoi encore ? Tu crois que je vais me laisser faire ? En plus, il y a bien plus efficace que tout tes trucs de contrôle d’air… Je pourrais juste t’étouffer avec un coussin. Ha. Puisque j’ai l’air de tant te dégouter, ce que je trouve amusant venant de ta part, reste là où tu es. Contrôlé. C’est plus facile comme ça, je t’assure. Et puis, tu es tellement arrogant. Tu n’as pas besoin de moi, n’est-ce pas ? Allez, rentre chez toi. »
Il s’était relevé, ayant fini sur un ton plus froid. Il n’avait rien à gagner dans cette histoire. Et l’autre se foutait ouvertement de sa gueule. C’était amusant 5 minutes mais au final, si l’insulter était une chose tellement drôle à ses yeux, c’est qu’il n’avait rien à faire ici. Rien d’amusant ou d’agréable. Il voulait le capturer ou le tuer. C’était un ennemi. Aucune couleur.

Apollon Von Zoller

Warren l'avait plaqué contre le lit et fulminait presque. Apollon l'observait toujours d'un regard neutre. Il avait raison, le blond était d'une arrogance sans borgne. Il avait confiance en lui. Il avait que très rarement manqué une proie. Apollon sourit mollement.
-tu as peur de te faire capturer ? Je croyais que les nobles te vénéraient trop pour que tu risques quoi que ce soit.
Quel étrange réaction pour quelqu'un qui le narguait d’être un indispensable de la noblesse, il n'y aurait donc aucun problème, si ? L'autre avait dû lui mentir, ça ne l’étonnait qu'à moitié.
Étouffé avec un coussin.. si l'autre faisait ça, pour sûr qu'il l’entraînerait avec dans sa mort. C’était ça d'avoir un pouvoir plus défensif qu'autre chose... au final, on était qu'un homme normal... il s’était redressé.
-Ce que tu es susceptible pour un mec qui me dit n'avoir aucun soucis avec les nobles, ça prouve bien que tu mens.
Il le fixa avec intensité, tentant de le sonder. Restant allongé. Il devait partir, il le savait. S'il avait vraiment des ennuis avec les nobles, alors il s'agissait vraiment d'un ennemi et il avait eu tord de venir ici. Il ne pouvait rester.

Warren Sullivan

Holala, l’autre était devenu beaucoup trop sérieux d’un seul coup. Imprévisible, ces traqueurs. Mais pas autant que lui, qui rigolait à tout, mais qui réagissait tout aussi vivement. Il s’assit sur le bord du lit, se passant une main sur le visage en se pinçant l’arête du nez. Il soupira
« Je n’ai pas peur. C’est comme tout. Certains m’apprécient, d’autres non. Je ne me laisse pas faire, je ne suis pas un esclave. Si tu m’apportes sur un plateau, c’est sûr que certains vont en profiter. Ça m’est déjà arrivé et le réveil n’est jamais agréable. Je me sors d’affaire, bien sûr, mais ça peut prendre longtemps. Une journée. Un mois. Une année. Tu vois, je n’ai pas de temps a perdre avec ces foutaises. Alors non, sache pour ta gouverne que je mens très peu. D’ailleurs, ma franchise me coûte beaucoup quelques fois. »
Il avait levé les yeux au ciel avec un rictus grimaçant. Ha il n’avait que 25 ans. Mais parfois, il se disait qu’il avait beaucoup trop vécu. Il était devenu insensible à force de donner ses émotions aux autres. Il avait donné de son corps, de son âme pour survivre, surtout dans le monde d’en haut. Cette conversation l’épuisait, parce que l’autre posait des questions embêtantes. Des problèmes, il n’y avait que ça. Il se tourna vers l’autre, plantant ses yeux dans les siens.
« Bon, si tu te sens mieux rentre chez toi. Je te signale qu’au lieu de respecter les ordres de tes maitres tu es chez un inconnu depuis plus de 4 heures pour qu’il puisse t’aider à te débarrasser de tes médicaments et donc de leur contrôle. On ne se reverra peut-être jamais, cette expérience était une mauvaise idée, plutôt amusante ma foi… Enfin bon, je crois que tu le préfères ainsi. »
Il soupira, se passant une main sur la nuque, attrapant un coussin et lui lançant à la figure. Il n’était pas énervé. Seulement fatigué de jouer la comédie pour un gamin inutile qui ne l’écoutait même pas.

Apollon Von Zoller

A quoi bon respecter maintenant un quelconque couvre-feu si jusqu’à présent il avait délibérément désobéi. Il n’avait plus à ça prêt. De toute façon beaucoup de chose lui revenait. Des choses qu’il n’aurait pas cru possible. Son cœur s’accéléra et une bourrasque de vent lui gifla le visage. Comme la gifle qu’il se prenait en comprenant. Son cerveau associait tout même si dans sa tête, cela prenait une teinte bizarre.
Il cligna des yeux, ne riait plus, ne souriait plus, observant silencieusement Warren qui lui jeta un coussin au visage, il n’esquiva même pas, il ne lavait pas vu, il grogna, c’est ce qui lui fit reprendre ses esprits. Levant lentement la tête. Qu’avait dit Warren.. ? Il ne l’avait que peu écouté. Comme un robot il murmura.
- J’avait un frère… il était comme moi.. il…un mutant. Il a survécu au massacre de nos parents que j’ai…
Il se tut, une main sur son front. Lui qui avait toujours pensé être enfant unique….
- Nous nous sommes enfuis ensemble, les nobles… nos parents nous disait de les fuir comme la peste. C’est ce que nous avons fait, il était plus âgé que moi alors il me protégeait.. je crois.
Parce que oui, il ne se souvenait pas de tout. Il essayait pourtant. Son regard c’était fait neutre.
- Il avait peur de la mort. Mais il avait encore plus peur de la torture, des expériences, de l’esclavage. Il avait bien 17 ans et à cet âge, les nobles étaient plus brutaux avec les mutants capturés. Il a été grièvement blessé par des traqueurs et…il nous ralentissait.
Il se tut. Il ne se souvenait de pas grand-chose d’autre. Qu’était devenu son frère ? Il avait ne vague impression que ce dernier était mort, surement de ses blessures, il n’en était pas certain. Il ne se souvenait pas de son pouvoir non plus. Il ne bougea pas. Sa vie n’avait été résumé qu’à des souvenirs effacé et on ne pouvait se construire sans souvenir. Mais parfois cela devenait plus grave et il ne se souvenait même pas de ce qu’il avait mangé le jour d’avant. Ou même qu’une plaque chauffante était dangereuse et il refaisait les mêmes erreurs.
Il comprit la gravité de ce qu’il avait pris jusqu’à présent. S’il était si naïf c’est parce que ses souvenirs s’effaçaient. Certains revenait à présent. Comme le jour où il avait vu en ville un enfant se faire battre à mort par un groupe ou encore d’avoir surpris un de ses maitres coucher avec ce qu’on pourrait qualifier d’esclave.
Certain souvenir restait puis disparaissait, comme la fille qu’il avait embrassé dans sa chambre avant de la tuer ou encore son chat mort la nuit par sa faute.
- Je commence à comprendre certaine chose. Lâcha t-il d’un ton glacial. Constatant dégouté, que sa vie ne s’était jamais construite. Il toisa Warren de ses yeux verts. Il avait plus appris qu’il ne l’aurait espéré.

Warren Sullivan
Warren était resté silencieux, l’écoutant plutôt attentivement. Pour une fois. L’autre semblait réellement troublé, perturbé, il en avait même oublié d’en insulter le charlatan. Il s’était tourné vers lui, sur le lit, inclinant légèrement la tête. Hm. Un frère. Il semblait se souvenir de certaines choses douloureuses. Mais en oublier jusqu’aux membres de sa famille, c’était réellement… Enfin, Warren avait vécu des choses similaires. On avait essayé de lui faire subir un véritable lavage de cerveau, pour le conformer. Il s’en était bien sorti, plus lucide que jamais sur la situation de la cité. Et pourtant…
« Moi aussi. J’ai oublié le visage de mes parents. »
Ça pouvait arriver. Quand on était un petit enfant en bas âge. Mais il avait 8 ans. Et du jour au lendemain, il avait été désorienté. Ils lui avaient fait oublier, qui il était. Son nom. Sa famille. C’était plus simple comme ça. Ces souvenirs-là n’étaient jamais revenus et il se doutait bien que son esprit détraqué n’aidait pas forcément. Il haussa les épaules avec un ricanement dérisoire, se passant une main dans les cheveux.
« Honnêtement, je ne sais pas si ça va t’aider. Tu es lucide à présent. Tu es dégouté par ce qu’ils t’ont fait. Tu te rends compte que tout ce joli petit monde n’est que supercherie. Et maintenant ? Tu leur es trop fidèle pour les trahir de quelconque manière, n’est-ce pas ? »
C’était plutôt sérieux comme question, malgré son ton cynique et son sourire dérisoire. Un après-midi passé avec un manipulateur empathique ne suffirait absolument pas à le guérir de ce mal. Ils ne se verraient sans doute plus et il allait certainement reprendre des médicaments.
« Ils ne veulent pas te faire prendre des médicaments pour contrôler tes pouvoirs. Ça, tu peux très bien y arriver seul, ton corps est construit pour ça. C’est toi, qu’ils veulent contrôler. Il n’y est jamais allé de questions de pouvoir. Si tu abandonnes les drogues, ils feront tout pour t’en faire reprendre. Pour que tu oublies. Beaucoup de mutants sont passés par là, ce qui les empêchent de se rebeller souvent. Nous n’existons plus, pour eux. ENFIN bref, je suppose que je n'ai pas été si inefficace que ça.»

Apollon Von Zoller

Oui. Tout avait été très clair. A présent. Il leva les yeux. Avait-il oublié l visage de ses parents à cause des nobles ou parce qu’il les avait perdus trop jeune ? Malheureusement, malgré ça, le visage de ses parents restait dans le flou le plus total. Pareil pour son frère.
Sa seconde phrase était parfaitement vraie. Il baissa le regard. Il ne pouvait les trahir. C’était bien trop dur. Malgré tout ils l’avaient élevé.
- Tu as raison, je ne peux pas partir. Mais je ne prendrai plus ses médicaments, je vais leur faire croire que si mais je n’y toucherai plus. Ils ont le moyen de le découvrir en faisant des prélèvements mais ça, ils le font jamais ou quand ils ont des doutes. Moi, ils ne m’en ont jamais fait. J’ai jamais désobéi… enfin avant ces derniers jours.
Il soupira. Il espérait cependant pouvoir maitriser suffisamment son pouvoir pour tarir tous les doutes. Et ce n’était pas gagné non plus.
- Non. Tu m’as bien aidé. Marmonna le garçon d’un ton neutre.
Un peu plongé dans ses pensées, piochant les vagues souvenir qui lui revenait. Comme si on venait de lui raconter la vie de quelqu’un. De quelqu’un d’autre mais pas lui. Comme s’il devenait ne toute autre personne avec des autres souvenirs…
- De toute façon, je dois rester avec les nobles. Je ne saurai comment m’en détacher.
Il poussa un nouveau soupirer avant de s’allonger brutalement. Encore sonné parce qu’il apprenait sur lui. Se sentant trahi par les nobles mais il n’aurait pas dû être surpris. Ce monde était rempli de ça…

Warren Sullivan

Warren était resté silencieux, le regardant s’allonger. Il se frotta la nuque, quelques instants et soupira en se levant. Et oui, la vie n’était pas toute simple. Ce n’était pas une nouveauté pour lui, et il ne ressentait aucune compassion à l’égard de ce garçon. Beaucoup étaient passés par là, lui y compris, même si ça avait été une courte période. Il s’étira, sortant sur le ton de l’humour
« Bah ouais, c’est sûr que devenir comme moi ce n’est pas un choix d’excellence, mieux vaut manger dans des assiettes en argent toute sa vie. »
Il détacha ses cheveux en remettant l’élastique à son poignet et commença à s’éloigner dans une autre pièce. L’autre semblait bien ancré dans le lit, comme une moule à son rocher et décidé à ne pas s’en détacher. Il resta quelques instants à l’encadrement de la porte et secoua la tête. Il se dirigea vers son bureau, attrapa un crayon et écrivit sur un petit bout de papier déchiré un numéro. Il revient vers le garçon et lui colla sur le front
« Tiens, mon numéro de téléphone. Je ne suis pas un sauvage. Je saais que tu n’as pas le droit à la technologie perverse et blablabla, mais tu sais que ça existe. Si un jour, tu as besoin de mes services, tu m’appelles, considère ça comme une carte de travail. »
Il ricana en secouant la tête. Il ne l’aidait pas non. Et si il l’appelait une nouvelle fois, il lui demanderait de l’argent, c’est sur. Cette histoire et ce garçon étaient bien trop prises de tête. Ça ne lui ressemblait pas. Il devait rester froid par rapport à tout ça, après tout, ça ne le concernait pas, même si indirectement c’était lui qui avait poussé Apollon à se poser des questions. Ça serait arrivé un jour ou l’autre de toutes manières. Il repartit, sortant de la pièce cette fois, jetant un
« BON tu ne t’endors pas hein ! J’ai du travail moi, alors je vais te laisser seul, et j’ai pas envie que tu saccages toute ma baraque.»

Apollon Von Zoller
Apollon le fixa puis se tourna. Oui. Il devait rentrer. Il savait ce qui l’attendait. Il se ferait punir. Déjà la deuxième fois. Désormais il devrait se tenir de manière exemplaire surtout s’il prenait le risque d’arrêter ses médicaments. Il devrait dissiper les doutes que pourrait avoir les nobles et arrêter de désobéir.
Il ne pouvait pas se rebeller. Malgré cette mascarade, il restait convaincu qu’un système comme celui-ci était la meilleure solution dans un monde pareil. Il se rendait bien compte qu’il pensait surement ainsi car on lui avait toujours répété encore et encore que c’était ainsi que devrait être fait le monde.
- Non, t’inquiète, e dois vraiment y aller. Si je veux faire en sorte que les nobles ne se doutent de rien, je dois vraiment rentrer et ne plus désobéir.
Il se leva en vacillant un peu. Serait-il capable de maitriser le vent pour que personne ne le soupçonne ? il devrait prendre le pari. Il s’entrainerait aussi. Il ne volait plus oublier… trop de souvenir restait encore effacé. Comme le visage de ses parents ou encore ce qu’étais devenu son frère.
Il garda précieusement le numéro. Si un jour la situation dégénérerait. Mais Warren avait bien insisté sur « carte de travail ». Il attendait de l’argent. Apollon haussa les épaules. Bah, c’est pas ce qui lui manquait. Être traqueur n’avait pas que des points noirs.
Il suivit Warren à l’extérieur, observant les lieux. Le vent le guiderait vers la maison, il pourrait se débrouiller pour rentrer et si il se faisait prendre, ce serait un bon entrainement pour que le vent coopère avec lui.
- Merci Warren.
Il esquissa un sourire en coin. Simple mot. Sans rien ajouter il suivit le vent, espérant tout de même ne pas mettre le bazar en tentant simplement de rentrer.
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